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Critique de kielosa


+++++++ LE SILENCE DE LA VILLE BLANCHE +++++++

Le magazine littéraire espagnol "Qué leer" (quoi lire) a superbement présenté ce thriller : Si vous voulez jouir ET souffrir en même temps - jouir parce qu'il est tellement excitant, souffrir parce que vous n'arrivez pas à lire plus vite - alors 'Le silence de la ville blanche' est votre livre.

Apparemment beaucoup d'Espagnols ont lu cette pub originale, car cet ouvrage y est depuis sa parution en 2016 déjà un méga best-seller.

Eva García Sáenz de Urturi est née au Pays basque en 1972 et a d'abord gagné sa vie pendant une dizaine d'années comme ophtalmologue avant d'accepter une nomination à l'université d'Alicante et de se mettre à écrire. Son premier roman est sorti en 2012 et 4 ans plus tard c'était le tour au silence de la ville blanche et attention il s'agit d'une trilogie. Vous vous rendez compte du nombre d'heures de suspense que vous avez en perspective ? Après les 493 pages du premier tome, le second "Los ritos del agua" (Les rites de l'eau) et le troisième "Los señores del tiempo" (Les seigneurs du temps) vous attendent patiemment depuis 2017 et 2018 chez votre libraire.

Le 24 juillet 2016, une découverte macabre est effectuée dans la crypte de la vieille cathédrale de Vitoria au Pays basque, sud de Bilbao : le corps d'une fille et d'un garçon de 20 ans tués de façon sauvage et sophistiquée.

Les inspecteurs appelés sur place, Unai López de Ayala, un profileur, et son assistante, Estíbaliz Ruiz de Gauna, craignent qu'il s'agisse d'un crime commis par un tueur en série, comme exactement il y a 20 ans et 4 mois près du même endroit. Seulement le coupable d'alors, l'archéologue Tasio Ortiz de Zárate, a été depuis lors toujours en prison.

Ayala estime que les similitudes entre ce dernier crime et les 8 de 1996 sont trop importantes pour être ignorées et qu'il faut à tout prix éviter de nouvelles victimes. Il décide donc d'aller visiter Zárate en prison et reçoit avant même d'y aller, à sa grande surprise, un email de lui, dans lequel il propose d'aider l'inspecteur avec son enquête. Pour le prisonnier, bien qu'il se déclare innocent, il est évident qu'il en sait plus de l'hécatombe du passé.

Au commissariat de police de Vitoria-Gasteiz, le commissaire principal Medina charge la toute nouvelle commissaire et grande sportive Alba Díaz de Salvatierra de l'enquête, qui passionne déjà la presse et la population. Certains journalistes se lancent dans une spéculation éhontée sur le nombre de victimes qui vont suivre, tandis que Ayala fait précisément tout pour justement éviter un tel scénario de damnation !

Mais notre Ayala traverse une phase compliquée dans sa vie personnelle et sa méthode d'enquête peu orthodoxe irrite ses chefs....

Avant de vendre par mégarde une mèche importante du dénouement, je préfère citer un autre passage de presse, cette fois-ci de "El Periódico de Catalunya" : "C'est écrit de façon si authentique que vous avez l'impression d'être sur place".
En plus c'est vrai. Eva García Sáenz de Urturi m'a, contre toute logique géographique, parfois fait penser à la Scandinavie comme elle dispose des mêmes qualités pour le vrai suspense qui ont assuré la renommée des auteurs de thrillers suédois, norvégiens et danois, sans oublier Arnaldur Indriđason et Yrsa Sigurđardóttir d'Islande.
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