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Critique de Eve-Yeshe


A Vitoria, dans le pays Basque espagnol, la veille de la Saint Jacques, a lieu la fête de la blouse, prélude à celles de la Vierge blanche (Virgen Blanca) et tout le monde se retrouve dans la rue pour faire la fête. Dans la cathédrale Sainte-Marie, on retrouve deux corps, un homme et une femme assassinés, dans une mise en scène particulière : ils sont nus, se tiennent la main, la main de l'un posée sur le visage de l'autre et réciproquement. Et, petite signature : trois chardons « eguzkilore » en basque, c'est tellement plus joli et mystérieux !

L'enquête va démontrer qu'ils ne se connaissaient pas et qu'ils sont morts à la suite de piqures de guêpes que l'assassin avait pris soin de mettre dans leur bouche, les bâillonnant ensuite par un adhésif, dénué d'empreinte bien-sûr. Cette mise en scène rappelle des meurtres commis vingt ans plus tôt pour lesquels Tasio, archéologue très médiatisé, un des jumeaux d'une famille ayant pignon sur rue et surtout omnipotente alors. C'est Ignacio, policier, le propre frère de Tasio qui a procédé à l'interpellation à l'époque…

Qui peut avoir commis ce crime odieux suivi de plusieurs autres, alors que Tasio doit bientôt sortir de prison ? il faut donc reprendre l'enquête, ce qui sera fait par un tandem d'inspecteurs : Estibaliz Ruiz de Gauna et Unai Lopez de Ayala, alias Kraken, profileur.

« Je me fiais aux impressions d'Estibaliz comme la roue arrière d'un tandem se fie à la roue avant. C'était notre façon de fonctionner, de pédaler ensemble. »

Tous deux sont chapeautés par la sous-commissaire Alba Diaz de la Salvatierra, qui vient juste d'arriver au commissariat.

On se retrouve en pleine immersion dans cette ville de Vitoria, pleine de mystères, au passé prestigieux sur le plan historique, artistique, architectural, et le côté « endogame » comme dit l'auteure, « tous les gens nés à plus de cinquante kilomètres d'ici sont des « étrangers » disait la grand-mère » de Kraken. Mais aussi, on apprend beaucoup de choses sur les noms propres des gens avec une partie espagnole à laquelle un nom basque évocateur, de la région d'Avala, pour être plus précise, est ajouté ce qui nous donne des noms interminables qui sonnent bien dans l'oreille.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fleuve noir qui m'ont permis de découvrir ce roman ainsi que son auteure dont le style est si particulier qu'on n'a plus qu'une seule envie, en le refermant, de se procurer le prochain… j'espère qu'il ne faudra pas attendre trop longtemps sinon je vais être obligée d'apprendre l'espagnol pour retrouver cet univers ;

#Lesilencedelavilleblanche #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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