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Critique de JML38


Jean-Édouard, JED pour les intimes, ayant une haute idée de l'amitié, n'hésite pas à répondre à l'appel au secours d'un pote d'enfance, qu'il n'a en fait pas vu depuis quelques temps et qui traîne sur les routes de Compostelle. JED a bon coeur mais pas de voiture et encore moins de scrupule pour en dégoter une. Son choix se porte sur une belle antiquité peu récalcitrante, une DS21 Pallas.
Lorsqu'il s'aperçoit de ce que contient le coffre de cette bagnole de collection, il a encore moins de scrupule pour décider de ce qu'il garde - le pognon - et de ce qu'il abandonne en chemin : le cadavre du curé.

Sale temps pour les curetons dans ce roman noir. Il faut dire que le clergé n'a plus grande morale, que tout est bon pour remplir les corbeilles de la quête et compléter le denier du culte, même l'extorsion sur fond de magouille politique.

JED bien naïf pense que bien mal acquis profite toujours, mais c'est sans compter sur la vénalité des personnes lésées dans la disparition de la DS, qui lancent à sa poursuite les gros bras de service persuadés que pour bien entamer une discussion, quelques claques dans la gueule, et plus si pas affinité, ne présentent que des avantages.

Commence alors une course poursuite dans laquelle JED n'a jamais beaucoup d'avance, rencontre une sirène plutôt électrique dans son genre, et ne s'aperçoit pas des dommages, collatéraux ou pas, qui prolifèrent dans son sillage comme les petits cailloux dans celui du Petit Poucet.

Le style s'inspire de la grande époque des «Tontons flingueurs», les personnages sont hauts en couleur et l'histoire déjantée à souhait pour notre plus grand plaisir, à moins de ne pas goûter à ce type de roman.
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