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Critique de Marlom
Attention, roman coup de coeur ! « N'essuie jamais des larmes sans gants » de Jonas Gardell racontent l'histoire d'une bande de copains venus des quatre coins de la Suède pour vivre à au grand jour (et parfois même la nuit) leur homosexualité dans la capitale.
Jusque-là tout va bien, sauf qu'ils s'installent à Stockholm au début des années 80 où la maladie du sida commence à apparaître et tue au rythme d'une moisseuneuse-bateuse une bonne partie de la communauté homosexuelle.
Un roman fleuve qui raconte à la fois la vie de ces jeunes gays et leur enfance dans le contexte historique de la maladie de l'époque. C'est là toute la force de se roman qui propose un témoignage choc de ce qu'était le sida à ces débuts, période qui n'a pas tant que ça été montré dans la littérature ou le cinéma. Jonas Gardell nous apporte ici un témoignage sincère et documenté d'une façon quasi-journalistique sur la vie et la mort des premiers malades du sida face à l'incompréhension et la peur généralisée.
Le point fort du roman constitue aussi son point faible. L'enfance de Rasmus, Benjamin, Seppo ou encore Reine est également largement abordé là où le lecteur aurait peut-être souhaité voir l'histoire de ces 7 personnages plus amplement racontée.
Le style de l'auteur semble aussi parfois quelque peu haché mais ces quelques défauts semblent bien dérisoire tant la force de ce témoignage rend un bel hommages à toutes ces victimes mortes du sida à l'aube de la vie.
Jusque-là tout va bien, sauf qu'ils s'installent à Stockholm au début des années 80 où la maladie du sida commence à apparaître et tue au rythme d'une moisseuneuse-bateuse une bonne partie de la communauté homosexuelle.
Un roman fleuve qui raconte à la fois la vie de ces jeunes gays et leur enfance dans le contexte historique de la maladie de l'époque. C'est là toute la force de se roman qui propose un témoignage choc de ce qu'était le sida à ces débuts, période qui n'a pas tant que ça été montré dans la littérature ou le cinéma. Jonas Gardell nous apporte ici un témoignage sincère et documenté d'une façon quasi-journalistique sur la vie et la mort des premiers malades du sida face à l'incompréhension et la peur généralisée.
Le point fort du roman constitue aussi son point faible. L'enfance de Rasmus, Benjamin, Seppo ou encore Reine est également largement abordé là où le lecteur aurait peut-être souhaité voir l'histoire de ces 7 personnages plus amplement racontée.
Le style de l'auteur semble aussi parfois quelque peu haché mais ces quelques défauts semblent bien dérisoire tant la force de ce témoignage rend un bel hommages à toutes ces victimes mortes du sida à l'aube de la vie.
