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Critique de Kenehan


Mission n°31 :

« The Man from Barbarossa » débarque en 1991 de manière originale avec une intrigue trouvant ses origines durant la Seconde Guerre Mondiale. Des décennies plus tard, un groupuscule mystérieux exige le procès public d'un ancien collaborateur du régime nazi, coupable d'atrocités dans les camps de concentration.

Un point de départ étrange qui questionne sur l'implication de Bond et de son service. Mais il n'est pas le seul puisque qu'une collaboration plus ou moins étroite rassemble 007, le Mossad ainsi que les services français et russes.

Peu à peu le véritable mobile se dévoile sans jamais que l'on sache vers où nous mène l'auteur. Paradoxalement, si cela est vrai de l'intrigue globale, c'est tout le contraire en ce qui concerne les rebondissements qui font hausser les yeux au ciel.

Une intrigue enfumée qui rate son développement et se permet un redondant jeu de trahisons. Pour qui suit l'auteur dans la chronologie de ses Bond, on se lasse des personnages féminins objectalisés qui ne sont souvent présents que dans un but de double voire triple jeu et de faux semblants. Certes, c'est un roman d'espionnage mais nous ressortir la même typologie à chaque fois n'aide pas les fameux rebondissements qui se repèrent à des kilomètres.

D'ailleurs, c'est un roman d'espionnage et on s'exaspère face à un vieux de la vieille comme M qui se prend un mur en pleine face parce qu'il n'a même pas idée de vérifier et contre-vérifier une information par ses propres services, préférant une confiance aveugle dans les services russes, provisoirement alliés. Ça me rappelle, deux tomes plus tôt, un James Bond qui ne pense même pas à la possibilité d'être sur écoute. Je ne suis pas espion et pourtant c'était d'une évidence… C'est dire si le niveau baisse !

Il ne me reste que quatre romans de cet auteur avant de passer à l'ère de Raymond Benson. Dire que j'ai hâte d'avancer dans mon intégrale est un euphémisme.
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