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Critique de Eroblin


Flora Dane a été enlevée et séquestrée pendant 472 jours par un routier, psychopathe qui, après l'avoir laissée dans un cercueil pendant des jours, a abusé d'elle ensuite. Il est mort quand le FBI les a retrouvés. Elle a survécu et depuis 5 ans, s'est donnée la tâche de repérer les prédateurs et de les faire arrêter. Le dernier en date, Devon Goulding, est un barman qui a réussi à la traîner dans son garage pour la violer. Mais celui qui croyait prendre est tué par Flora. Quand le commandant DD Warren se rend sur les lieux, elle est contrariée par cette jeune femme qui se prend pour un ange de vengeance. Mais elle est encore plus contrariée quand elle comprend que ce Goulding a peut-être un lien avec la disparition récente d'un étudiante. Mais mort, il ne sert plus à grand-chose. Déterminée à en savoir plus, le commandant DD se rend dans l'appartement de Florence. Mais elle s'est volatilisée. Et pour le commandant DD, cela ne peut signifier qu'une chose, c'est que quelqu'un a enlevé Florence.
J'ai beaucoup aimé ce roman construit comme tous les romans de cet auteur ; nous avons une alternance entre l'enquête en cours et le récit de la vie de la principale victime, ici Flora Dane. Ce qui permet au lecteur d'avoir une empathie très forte pour cette dernière car ce qu'elle a vécu entre les mains de son bourreau est un calvaire épouvantable. Alors quand elle se retrouve à nouveau enfermée dans le noir, on se demande comment elle ne craque pas. On sent l'urgence dans cette intrigue et dans le rythme donné à cette course contre la montre. On lit avidement les chapitres en espérant que le commandant DD Warren trouvera rapidement qui est à l'origine de ces disparitions. Nous avons là un bon cocktail pour un bon moment de lecture.
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