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Critique de Shool


Shool
20 septembre 2012
On dit que ce roman de Pascal GARNIER est l'un des meilleurs qu'il a écrit. Je suivrai bêtement le mouvement en disant la même chose.

L'auteur traite ici de la solitude, de l'amour, de la guerre, de la haine, et surtout... de la paranoïa.
Yolande, la soeur de Bernard, s'est faite rasée la tête pendant la Résistance suite à un refus de coucher avec des officiers. Depuis, elle vit recluse de la société, enfermée chez elle, cloisonnée. elle ne voit l'extérieur que par un petit trou qu'elle a conçu, semblable à une meurtrière, qu'elle appelle poétiquement "Le Trou du cul du Monde" ou "Le Nombril".
Bernard vit avec elle, malgré les rats, les odeurs, la difficulté à la gérer dans ses crises de folie.
Il pense avoir loupé sa vie, notamment son amour avec Jacqueline, qui est la barman du Café de la Gare et qui travaille donc en face de celle-ci, où Bernard est employé.
Elle s'est mariée avec Roland, chasseur dans l'âme, alcoolique à ses heures perdues, et continue d'espérer avoir un jour la chance de partager la vie de Bernard. La courte vie de Bernard, qui s'accompagne d'un cancer dont il mourra. le médecin est formel. Ou presque.

Les frères et soeurs vivent proche de l'A26 en construction. Ce qui permet à Bernard de venger son cancer, ou au moins de diminuer la douleur psychique en tuant et faisant disparaitre les corps sous cette autoroute.

Peut-on vivre avec la mort ?
Peut-on vivre avec un mort ?
Et la solitude, nous tue t-elle à petit feu ?

Une chute attendue, mais néanmoins surprenante pour clore cette lecture très agréable.

J'ai dévoré ce livre avec un appétit féroce. J'ai avalé les pages avec frénésie, sans modération aucune. Et ça fait du bien.
Un bon roman noir comme je les aimes, et que je vous conseil évidement.
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