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Critique de LunaZione
Pour le coup, il me semblait avoir déjà lu ce roman il y a un ou deux ans lors de la précédentes session rose du Challenge Bookineurs en Couleurs. N'en ayant pas retrouvé la trace, j'ai dû plutôt avoir l'intention de le lire d'autant plus que je ne gardais aucun souvenir de cette histoire. Si, par moment, certaines scènes m'ont vaguement évoquées quelque chose, je n'ai eu aucun flashback témoignant d'une relecture... Comme quoi, ce devait bien être la première fois que je lisais M. Connard et Moi.
J'ai beaucoup aimé cette couverture rose flashy qui annonce directement la couleur : aujourd'hui, la chick-lit n'est plus vraiment à la mode et je tombe rarement sur un livre de ce genre lors de mes évasions littéraires. Avec cette couverture assez typique (et juste parfaite pour cette nouvelle session rose du Challenge Bookineurs en Couleurs) et sans parler de son résumé, je n'avais absolument aucun doute sur ce que je m'apprêtais à lire et j'étais plutôt ravie de renouer avec ce genre qui me plaisait tant il y a quelques années.
Effectivement, l'on rentre tout de suite dans le vif du sujet avec Anna qui se trouve dans une situation délicate suite à un départ de feu alors qu'elle se changeait dans une cabine d'essayages. Pour le coup, rien que les raisons qui l'ont amenée là sont pépites sans compter tout ce qui va en découler ! Si les situations sont assez abracadabrantes, elles sont suffisamment encrées dans la réalité pour rester un minimum crédible. C'est drôle, parfois gentiment gênant, ça rappelle un peu Bridget Jones, mais il y a toujours un côté où l'on se dit que ça aurait pu également nous arriver.
J'ai bien aimé son plan pour revoir le beau Julien. Si on connaît la vraie raison, l'idée d'un reportage sur la caserne des pompiers d'à côté reste un joli sujet à traiter. Je ne sais pas s'il y aurait eu plus simple pour le revoir mais, si j'avais été journaliste, j'aurais sans doute opté - l'air de rien - pour ce genre d'approche. J'ai bien aimé les rebondissements en lien avec la caserne qui offre, du coup, un terrain de jeu amusant pour les nouvelles péripéties qui arrivent à Anna.
Si l'on sent assez rapidement la tournure que vont prendre les sentiments d'Anna, j'ai bien aimé la manière dont se passent les choses. C'est assez troublant la manière dont se rapprochent Anna et Théo, sans qu'ils osent réellement se l'avouer. Si tous deux se cherchent en se faisant des crasses, j'ai trouvé parfois un peu méchant ce qu'ils inventent pour s'embêter. Cela peut partir assez loin et j'ai donc jugé un peu malsain de construire une histoire dessus même si, au fond, l'on sait qu'ils sont tous les deux de belles personnes.
Anna est plutôt attachante comme fille. Elle n'a pas froid aux yeux et j'ai donc aimé sa manière de vivre les choses à fond. Je me suis reconnue dans ses actes jusqu'au-boutistes l'empêchant de faire demi-tour sans être certaine de ne pas avoir de regret. J'ai également apprécié l'autodérision dont elle fait preuve et ses petits travers dans lesquels il est facile de se reconnaitre.
Julien et Théo sont assez opposés tout au long du roman. Si le premier reste un objet de fantasme jusqu'à ce que nos pieds retouchent enfin le sol, le second gagne à être connu au fur et à mesure que l'on avance dans cette histoire. J'ai trouvé le parcours personnel de Théo plutôt touchant et témoignant d'un grand sang-froid et de courage pour avoir osé changer de direction.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman d'Eloïse GUARRIGUE. J'ai aimé son humour plutôt léger et le sérieux teinté d'ironie de sa narration. le ton est dynamique et positif, nous entraînant vraiment dans cette histoire parfois un peu tirée par les cheveux mais somme toute crédible. Par contre, je trouve dommage que le titre du livre soit un peu vulgaire, ce qui ne traduit pas du tout son contenu. Bref, je lirais avec plaisir les prochains romans d'Eloïse GUARRIGUE.
Une roman à la Bridget Jones.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
J'ai beaucoup aimé cette couverture rose flashy qui annonce directement la couleur : aujourd'hui, la chick-lit n'est plus vraiment à la mode et je tombe rarement sur un livre de ce genre lors de mes évasions littéraires. Avec cette couverture assez typique (et juste parfaite pour cette nouvelle session rose du Challenge Bookineurs en Couleurs) et sans parler de son résumé, je n'avais absolument aucun doute sur ce que je m'apprêtais à lire et j'étais plutôt ravie de renouer avec ce genre qui me plaisait tant il y a quelques années.
Effectivement, l'on rentre tout de suite dans le vif du sujet avec Anna qui se trouve dans une situation délicate suite à un départ de feu alors qu'elle se changeait dans une cabine d'essayages. Pour le coup, rien que les raisons qui l'ont amenée là sont pépites sans compter tout ce qui va en découler ! Si les situations sont assez abracadabrantes, elles sont suffisamment encrées dans la réalité pour rester un minimum crédible. C'est drôle, parfois gentiment gênant, ça rappelle un peu Bridget Jones, mais il y a toujours un côté où l'on se dit que ça aurait pu également nous arriver.
J'ai bien aimé son plan pour revoir le beau Julien. Si on connaît la vraie raison, l'idée d'un reportage sur la caserne des pompiers d'à côté reste un joli sujet à traiter. Je ne sais pas s'il y aurait eu plus simple pour le revoir mais, si j'avais été journaliste, j'aurais sans doute opté - l'air de rien - pour ce genre d'approche. J'ai bien aimé les rebondissements en lien avec la caserne qui offre, du coup, un terrain de jeu amusant pour les nouvelles péripéties qui arrivent à Anna.
Si l'on sent assez rapidement la tournure que vont prendre les sentiments d'Anna, j'ai bien aimé la manière dont se passent les choses. C'est assez troublant la manière dont se rapprochent Anna et Théo, sans qu'ils osent réellement se l'avouer. Si tous deux se cherchent en se faisant des crasses, j'ai trouvé parfois un peu méchant ce qu'ils inventent pour s'embêter. Cela peut partir assez loin et j'ai donc jugé un peu malsain de construire une histoire dessus même si, au fond, l'on sait qu'ils sont tous les deux de belles personnes.
Anna est plutôt attachante comme fille. Elle n'a pas froid aux yeux et j'ai donc aimé sa manière de vivre les choses à fond. Je me suis reconnue dans ses actes jusqu'au-boutistes l'empêchant de faire demi-tour sans être certaine de ne pas avoir de regret. J'ai également apprécié l'autodérision dont elle fait preuve et ses petits travers dans lesquels il est facile de se reconnaitre.
Julien et Théo sont assez opposés tout au long du roman. Si le premier reste un objet de fantasme jusqu'à ce que nos pieds retouchent enfin le sol, le second gagne à être connu au fur et à mesure que l'on avance dans cette histoire. J'ai trouvé le parcours personnel de Théo plutôt touchant et témoignant d'un grand sang-froid et de courage pour avoir osé changer de direction.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman d'Eloïse GUARRIGUE. J'ai aimé son humour plutôt léger et le sérieux teinté d'ironie de sa narration. le ton est dynamique et positif, nous entraînant vraiment dans cette histoire parfois un peu tirée par les cheveux mais somme toute crédible. Par contre, je trouve dommage que le titre du livre soit un peu vulgaire, ce qui ne traduit pas du tout son contenu. Bref, je lirais avec plaisir les prochains romans d'Eloïse GUARRIGUE.
Une roman à la Bridget Jones.
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