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Critique de lecassin
De son vrai nom, Roman Kacew, né russo-polonais et naturalisé français, Romain Gary publie « Les couleurs du jour » en 1952.
Après guerre, le Quai d'Orsay ayant ouvert ses portes aux anciens de la France Libre, Romain Gary entame un carrière de diplomate. Nommé à Athènes en 1949, il est récusé par l'ambassadeur.
La publication de ce qui est le dernier ouvrage de cette époque avec comme sujet – ou en arrière plan, comme ici – la guerre fera un flop : le succès n'est pas au rendez-vous…L'itinéraire de l'auteur à cette époque semble bien être une inexorable dégringolade ; d'autant qu'en 1955, il essuiera un nouveau refus de l'ambassadeur de France pour une prise de fonction à Londres… Dépression…
« Jadis, dit Rainier, jadis, au départ de l'escadrille, on donnait chaque matin aux équipages des fusées que nous tirions dans le ciel lorsqu'un avion inconnu apparaissait à l'horizon… C'était ce que la R.A.F. appelait « Les Couleurs du Jour » : elles nous permettaient toujours de distinguer, autour de nous, l'ami de l'ennemi… » Tout un symbole…
Mais « Les couleurs du ciel », ce n'est aps qu'un roman de guerre de plus, bien que celle-ci soit omniprésente, c'est aussi un roman d'amour, celui de l'ex aviateur Rainier pour une star du cinéma, Ann Garantier ; prémonition de la rencontre de l'auteur avec Jean Seberg ?…
Un ouvrage, avec comme d'habitude maintenant, des personnages complexes, Willie Bauché, le mari d'Ann qui engage « un couple déterminé » pour supprimer le rival, Soprano-le-Sicilien… pas toujours facile à lire, néanmoins, du fait d'une rancoeur de plus en plus évidente (dépression ?), que l'humour de Romain Gary, si efficace auparavant, ne parvient plus toujours à empêcher le propos de sombrer dans l'amertume et le cynisme.
« Les Couleurs du jour » est considéré comme le roman où Romain Gary parle le plus directement de lui-même ; dans ces années d'après guerre où son itinéraire ressemble à une lente mais douloureuse chute.
Après guerre, le Quai d'Orsay ayant ouvert ses portes aux anciens de la France Libre, Romain Gary entame un carrière de diplomate. Nommé à Athènes en 1949, il est récusé par l'ambassadeur.
La publication de ce qui est le dernier ouvrage de cette époque avec comme sujet – ou en arrière plan, comme ici – la guerre fera un flop : le succès n'est pas au rendez-vous…L'itinéraire de l'auteur à cette époque semble bien être une inexorable dégringolade ; d'autant qu'en 1955, il essuiera un nouveau refus de l'ambassadeur de France pour une prise de fonction à Londres… Dépression…
« Jadis, dit Rainier, jadis, au départ de l'escadrille, on donnait chaque matin aux équipages des fusées que nous tirions dans le ciel lorsqu'un avion inconnu apparaissait à l'horizon… C'était ce que la R.A.F. appelait « Les Couleurs du Jour » : elles nous permettaient toujours de distinguer, autour de nous, l'ami de l'ennemi… » Tout un symbole…
Mais « Les couleurs du ciel », ce n'est aps qu'un roman de guerre de plus, bien que celle-ci soit omniprésente, c'est aussi un roman d'amour, celui de l'ex aviateur Rainier pour une star du cinéma, Ann Garantier ; prémonition de la rencontre de l'auteur avec Jean Seberg ?…
Un ouvrage, avec comme d'habitude maintenant, des personnages complexes, Willie Bauché, le mari d'Ann qui engage « un couple déterminé » pour supprimer le rival, Soprano-le-Sicilien… pas toujours facile à lire, néanmoins, du fait d'une rancoeur de plus en plus évidente (dépression ?), que l'humour de Romain Gary, si efficace auparavant, ne parvient plus toujours à empêcher le propos de sombrer dans l'amertume et le cynisme.
« Les Couleurs du jour » est considéré comme le roman où Romain Gary parle le plus directement de lui-même ; dans ces années d'après guerre où son itinéraire ressemble à une lente mais douloureuse chute.
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