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Critique de FlorianeB
Laurent Gayard, journaliste spécialisé sur les questions du numérique, n'en est pas à son coup d'essai. On lui doit notamment la « Géopolitique du Darknet » où il avait scrupuleusement décrypté cette face sombre mais fascinante d'internet. Ici, dans Darknet, « GAFA, Bitcoin : L'anonymat est un choix », il livre un essai ambitieux : dérouler l'histoire d'internet, ses grandes figures, ses grandes avancées, sans obstruer son analyse des déboires qui entachent le réseau des réseaux.
Outre son titre « vitrine » et passe partout, l'essai s'attaque en profondeur aux failles très actuelles de l'internet mondial. Internet laissait à ses débuts espérer une sensation de liberté. Liberté pour accéder à l'information, liberté pour communiquer en outrepassant les frontières physiques, liberté dans la création de contenu grâce notamment à l'avènement du web 2.0 au début du XXIe siècle. Qu'en est-il aujourd'hui ? En fin connaisseur des arcanes de l'économie numérique, Laurent Gayard analyse le rôle des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), ces géants de la Tech américains devenus en peu de temps hégémoniques auquels notre société s'est vouée corps et âme jusqu'en y laissant ses données personnelles, trésor des trésors du XXIe siècle. L'auteur s'interroge ainsi sur la souveraineté numérique de l'Europe qui semble bien mal embarquée pour répondre aux enjeux actuels et futurs rythmés par des rapports de forces toujours plus géoéconomiques voire géopolitiques.
En mettant en lumière les troubles d'internet actuels, Laurent Gayard tente de proposer des alternatives. Au fil de la lecture, nous voyons apparaître par exemple le fameux Bitcoin, monnaie virtuel qui entend (fragilement) permettre aux citoyens de se distancier des banques et des États. Ou encore la blockchain, technologie qui vise à sécuriser et distribuer divers types d'échanges entre utilisateurs. Mais, le tour de force du livre réside sans nul doute dans son regard bienvenu et non naïf sur le darknet. Loin des idées reçues qui noircissent pourtant nombres de pages écrites par des non-spécialistes, l'auteur apporte un regard empli de sagesse sur ce réseau isolé (ou plutôt superposé pour être exact) qui utilise des protocoles spécifiques intégrant des fonctions d'anonymat.
La lecture finie, Laurent Gayard nous laisse avec cette interrogation implicite : quel internet souhaitons-nous pour notre société ? Car, ici est le cœur d'un débat de fond qui devrait tous nous animer (utilisateurs et élus) pour « réparer » et remettre sur la bonne voie le réseau des réseaux.
Outre son titre « vitrine » et passe partout, l'essai s'attaque en profondeur aux failles très actuelles de l'internet mondial. Internet laissait à ses débuts espérer une sensation de liberté. Liberté pour accéder à l'information, liberté pour communiquer en outrepassant les frontières physiques, liberté dans la création de contenu grâce notamment à l'avènement du web 2.0 au début du XXIe siècle. Qu'en est-il aujourd'hui ? En fin connaisseur des arcanes de l'économie numérique, Laurent Gayard analyse le rôle des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), ces géants de la Tech américains devenus en peu de temps hégémoniques auquels notre société s'est vouée corps et âme jusqu'en y laissant ses données personnelles, trésor des trésors du XXIe siècle. L'auteur s'interroge ainsi sur la souveraineté numérique de l'Europe qui semble bien mal embarquée pour répondre aux enjeux actuels et futurs rythmés par des rapports de forces toujours plus géoéconomiques voire géopolitiques.
En mettant en lumière les troubles d'internet actuels, Laurent Gayard tente de proposer des alternatives. Au fil de la lecture, nous voyons apparaître par exemple le fameux Bitcoin, monnaie virtuel qui entend (fragilement) permettre aux citoyens de se distancier des banques et des États. Ou encore la blockchain, technologie qui vise à sécuriser et distribuer divers types d'échanges entre utilisateurs. Mais, le tour de force du livre réside sans nul doute dans son regard bienvenu et non naïf sur le darknet. Loin des idées reçues qui noircissent pourtant nombres de pages écrites par des non-spécialistes, l'auteur apporte un regard empli de sagesse sur ce réseau isolé (ou plutôt superposé pour être exact) qui utilise des protocoles spécifiques intégrant des fonctions d'anonymat.
La lecture finie, Laurent Gayard nous laisse avec cette interrogation implicite : quel internet souhaitons-nous pour notre société ? Car, ici est le cœur d'un débat de fond qui devrait tous nous animer (utilisateurs et élus) pour « réparer » et remettre sur la bonne voie le réseau des réseaux.
