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Critique de bdelhausse
Cela commence comme un film d'Olivier Marchal.
Un flic assez usé, abusé, désabusé. Il n'est pas arrivé bien haut dans la hiérarchie. On le devine assez en marge, un brin alcoolo, fort en gueule, plus soucieux d'amitié et de justice que de respect des supérieurs.
On entre directement dans l'action. Le style est punchy, cash, direct, parfois un peu brouillon, mais l'action demande une dose de confusion aussi.
Puis le roman s'enlise. On amène une floppée de clichés et de ressorts d'intrigues et on sent que l'auteur a envie de tout faire rentrer dans son récit. Parties fines et ballets roses avec des notables, dont des juges, flics ripoux, prostitution, drogue, esprit de corps à outrance, tueur en série pervers... C'est trop et mal maîtrisé.
Puis arrivent les 30 dernières pages... Une rigolade. Je me demandais, à 30 pages du terme, comment l'auteur allait s'en tirer, car on commençait seulement à entrevoir la fin. Eh bien, on balance tout cash, franco de port, on ne s'embarrasse d'aucun détail.... cette fin est un massacre. Et pourtant j'en connais un rayon en fin tire-bouchonnée et capillo-tractée. L'auteur invoque la sacro-sainte chape de plomb et on étouffe l'affaire. le suspect avoue, se rétracte, avoue autre chose... le tout en 30 malheureuses pages. On navigait pas loin des clichés, mais là, on a les deux pieds dedans...
Même le titre est à côté de la plaque.
Dommage, cela s'annonçait plutôt bien. Si vous le souhaitez, lisez les 30 premières pages.
J'en profite, tout de même, pour remercier Babelio Masse Critique de mars 2018 et les éditions Pocket.
Un flic assez usé, abusé, désabusé. Il n'est pas arrivé bien haut dans la hiérarchie. On le devine assez en marge, un brin alcoolo, fort en gueule, plus soucieux d'amitié et de justice que de respect des supérieurs.
On entre directement dans l'action. Le style est punchy, cash, direct, parfois un peu brouillon, mais l'action demande une dose de confusion aussi.
Puis le roman s'enlise. On amène une floppée de clichés et de ressorts d'intrigues et on sent que l'auteur a envie de tout faire rentrer dans son récit. Parties fines et ballets roses avec des notables, dont des juges, flics ripoux, prostitution, drogue, esprit de corps à outrance, tueur en série pervers... C'est trop et mal maîtrisé.
Puis arrivent les 30 dernières pages... Une rigolade. Je me demandais, à 30 pages du terme, comment l'auteur allait s'en tirer, car on commençait seulement à entrevoir la fin. Eh bien, on balance tout cash, franco de port, on ne s'embarrasse d'aucun détail.... cette fin est un massacre. Et pourtant j'en connais un rayon en fin tire-bouchonnée et capillo-tractée. L'auteur invoque la sacro-sainte chape de plomb et on étouffe l'affaire. le suspect avoue, se rétracte, avoue autre chose... le tout en 30 malheureuses pages. On navigait pas loin des clichés, mais là, on a les deux pieds dedans...
Même le titre est à côté de la plaque.
Dommage, cela s'annonçait plutôt bien. Si vous le souhaitez, lisez les 30 premières pages.
J'en profite, tout de même, pour remercier Babelio Masse Critique de mars 2018 et les éditions Pocket.
