AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de mieuxvautlirequejamais


J'avais lu une critique extrêmement favorable de TRACES, dans le Devoir, et je me le suis procuré avec la certitude de découvrir une écrivaine. Or, il m'a déplu considérablement mais, j'ai tenu à essayer de percer le mystère de cette critique élogieuse et je l'ai lu jusqu'au bout. À défaut de l'avoir découvert, je retiens de cette lecture fastidieuses les ingrédients nécessaires à la réussite d'un polar :

Une abondance de clichés : l'enquêteur fatigué qui travaille de longues heures sans dormir. L'autre qui a des problèmes de couple à cause de son travail.

Tout le monde a des lèvres pulpeuse, une bouche sensuelle. Les femmes ont de gros seins et les hommes sont musclés :
lèvres pleines
poitrine généreuse
si sémillante
bel homme à l'allure sport
une élégance de mannequins de revues
magnifique tignasse auburn
cambrée sur sa chaise

Tout le monde est sportif

La recette multiculturelle : On retrouve une Chinoise lesbienne, une Italienne, un Québécois d'origine indienne, un Greco-Arménien, des Anglophones, une Haïtienne, des origines françaises. Il ne manque que l'Autochtone.

L'argent coule à flots : On roule en BMW ou en LEXUS. On a une maison avec des toiles de maître, un maison à la campagne.

La sociologie semble un domaine payant. Ainsi, l'une des héroïnes possède la voiture de luxe, la copropriété à Outremont et passe de nombreux mois à l'extérieur du pays.

L'histoire semble avoir été écrite par une décoratrice intérieure, épicurienne, qui ne nous épargne rien de la description des lieux évidemment luxueux où évoluent ses personnages et qui n'apporte rien au récit :

ivoire sur blanc cassé, laqué vanille, bleu nuit, gris souris, indigo et mauve, camaïeu ivoire et gris bleuté, en résine de synthèse, rococo, les murs au camaïeu de grège à tourelle, yeux aussi verts que des jeunes pousses printanières, pur style villa à l'Européenne, des olives Kalamata, machine à café Delonghi, vêtements Hugo Boss.

Les universités sont de langue anglaise, Bishop et McGill. Beaucoup de références à Toronto.

Bref, très convenu. Aucun style. Ce n'est pas de la littérature mais, un livre.

glaciale beauté
sa calvitie ravage l'arrière de son crâne
tatoué de cicatrices
ce bellâtre
son père n'a beau être que pompier
linceul de neige
bons yeux d'épagneul
l'appétence pour les vulves glabres
le trémail de ses peurs
elle s'écoute respirer
sa dérisoire impuissance

Des allusions au Québec profond.

Les mêmes tics de langage pour tous : (…), quoi ! En fait…
Les mêmes gestes : Elle repousse sa chaise, Il repousse sa chaise

En terminant, une maison prend feu mais, personne ne s'en aperçoit. La fumée ne monte-t-elle pas dans le ciel ? Une femme disparaît… à quoi bon s'affoler! Mieux vaut en rire…

fautes:
retourner un appel, condo.
coquille : enregistréEs p.29
Commenter  J’apprécie          00



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten




{* *}