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Critique de Bernie


Résumé

Julia est en dépression profonde. Il y a 5 ans, son petit garçon a trouvé la mort suite à une piqûre d'abeille. Depuis, elle ne sort que pour aller chercher sa fille à l'école, et c'est presque tout. Un soir, elle trouve sur le pas de sa porte un mystérieux sachet contenant une mixture beige, une recette et cinq tranches de gâteau. le gâteau est un délice, le paquet se révèle être du "levain de l'amitié amish", il lui faut le cultiver puis le partager pour en distribuer autour d'elle, ou le cuisiner à son tour...



Mon avis

Encore un roman optimiste et gai, qui apporte le sourire et... l'envie de cuisiner, cela ne peut se refuser ! On suit avec plaisir la rédemption de Julia, qui trouve dans ce levain et l'amitié, et tout ce qu'il symbolise, la force de s'ouvrir de nouveau aux autres, de se relever, d'avancer de nouveau.

Les histoires de ces écorchées vives, Julia, Madeline, Hannah, nous sont livrées par petites touches, on en apprend à chaque page un peu plus sur ces trois femmes, et on a envie de les aider, de leur tendre la main. Quelques instants de pâtisserie, quelques grammes de douceurs, et toutes trouveront le courage d'aller plus loin, d'ouvrir leur porte et leur coeur.

Tous les personnages ont leur fêlure, leur blessures, et tous sont dignes d'intérêt. Tous apprennent également qu'à notre petite place, on peut faire beaucoup pour tout le monde. le levain de l'amitié a changé bien des vies, aucun ne pensait pouvoir être capable de participer à un tel élan de générosité à la fin du roman. Et pourtant, tous ont mis la main à la pâte, et avec enthousiasme.

J'ai bien aimé les petits portraits qui sont insérés au fil du roman, des personnages que l'on ne revoit pas, ou que l'on revoit en arrière-plan, peu importe au final, qui permettent de voir comment le levain de l'amitié poursuit son chemin, et permet à la société de fermenter, de lever, et de produire un grand élan de solidarité.

Et puis, si le mystère demeure (qui a bien pu déposer ce premier sachet de levain à Avalon, à la porte de Julia ?), il reste tout à fait en retrait, on ne cherche pas à le résoudre. Cela est plutôt étrange, je trouve, dans d'autres romans la question sous-tendrait l'ensemble de la narration, mais là, pas du tout, et on oublierait presque ce mystère s'il ne nous était rappelé par petites touches très ponctuelles par la journaliste locale.

On aime intégrer la petite communauté d'Avalon, on apprécie les descriptions culinaires, on adorerait pouvoir sentir, à travers les pages du roman, les bonnes odeurs qui nous sont décrites. Et on le pourrait : la recette du levain, et plusieurs des recettes proposées au cours des pages, nous sont livrées à la fin du roman. Et si on lançait le mouvement en France ? Remporterait-il le même succès ?
Lien : http://lesloisirsdebernie.ov..
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