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Critique de Toon



Derrière une magnifique couverture, Stella Gemmel nous offre un pavé de plus de 700 pages, sombre, parfois lent parfois épique, mais toujours bien construit avec une intrigue difficile à voir venir puisque détaillée environ à mi-roman.

La découverte d'un cadavre dans les égouts de la ville (cadre de toute la première partie sur les 6) portant un étrangle voile et une non moins étrange marque en forme de "S" sur l'épaule démarre ce premier tome tambour battants. On y rencontre finalement la majorité des personnages les plus importants qui se croiseront et se recroiseront dans cet univers d'inspiration Romaine ( Bartellus me semble bien avoir été inspiré par le film Gladiator).

Et du combat il y en a, les femmes n'étant pas en reste puisqu'elles participent tout autant que les hommes à l'effort de guerre demandé par la Cité. Les soldats sont l'autre personnage principal du roman, les dialogues oscillant entre la compagnie noire de Glen Cook et le Cycle des Martyrs de Steven Erikson.

J'ai peu être été un peu déçu de n'en savoir pas plus sur la Cité (oui elle n'a pas de nom et finalement cela lui donne une certaine personnalisation), finalement il y a beaucoup de scènes qui s'y produisent soit en dessous soit en ses extérieurs, pas vraiment décrit d'ailleurs. LE manque de carte pour se retrouver dans les quelques noms n'aide pas beaucoup.

A lire certainement sans arrière pensée, notamment de redécouvrir les écrits de feu son mari. Stella s'est parfaitement détaché de David et nous propose donc un roman très aboutit, ambitieux, qui aurait juste mérité d'être un peu plus court.
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