Des cinq romans en lice pour le prix des Imaginales 2023,
Les temps ultramodernes avait retenu mon attention : Univers steampunk, uchronie, roman chorale, sur le papier un synopsis prometteur.
Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'immerger dans le roman, ni à m'attacher aux personnages.
Parmi les sources de décrochage, j'identifie les longueurs, allant de pair avec le manque de liant entre les chapitres du roman chorale surtout en début de roman ; le foisonnement de détails ; ainsi que certains personnages par moment agaçants
(Renée), voire horripilants
(Marcel Chery), voire inutiles à l'intrigue principale
(Georges).
Pour autant, les problématiques abordées sont diverses et intéressantes
(colonisation, discrimination raciale, précarité, violence, inégalités sociales…), le ton de crise économique et sociale sonne réaliste, le lecteur ressent que ce roman a suscité des recherches et une construction développée de l'univers, dont certains éléments sont rendus sous la forme journalistique.
En dépit de ces éléments, je suis passée à côté de ce roman, qui est resté, pour ma part, rude et froid, les personnages ne m'inspirant aucune empathie.