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Critique de roseplume
Et si la moralité sans paradoxe n'était que banalité ?
Aloïs Fallen, ange déchu reconvertit en détective privé, balaye le « bien-pensant » pour nous livrer toute la richesse de son cynisme. Ne nous affole-t-il pas de tant de vérités inavouables ?
Personnage décomplexé, à l'insolence assumée, à la verve prolifique et incisive, Aloïs dénote et dérange ceux qui reçoivent la griffure de ses propos.
Honnête et authentique, il affiche sans complexe ni crainte ses pensées. Partout où il passe il déclenche un incendie d'indignation et de colère. Mais il n'en a cure ! Hermétique aux flammes, il traverse les champs de bataille avec le flegme et l'indolence d'un homme qui n'a rien à perdre.
Maïwenn, en errance, engrillagée dans les limbes de sa mémoire, engage un Aloïs fort peu disposé à enquêter pour lui fournir le canevas de son histoire.
Cette femme à la gracilité troublante et touchante, à la mélancolie poétique, est esseulée dans sa souffrance. Malgré cette vulnérabilité qui l'habite, elle ne se déshabille pour autant pas de sa dignité.
Saura-t-elle attendrir notre emplumé ?
Une intrigue qui nous captive, nous désarçonne, se démêle pour mieux nous emmêler. Nous nous maintenons sur un fil tendu de questionnements, tangons sous la fulgurance des rebondissements qui embrument notre vue. Cette enquête est un véritable swing.
Aloïs, qui a plusieurs coups d'avance sur nous, nous fait la démonstration magistrale de son talent intuitif. Et bien sûr il ne manque pas de nous rappeler à quel point il est exceptionnel !
Mais Aloïs, à son corps défendant, nous livre également une partie de ses fêlures. S'il ne s'appesantit pas sur elles, choisissant le moment le plus inopportun pour nous les glisser, il n'en demeure pas moins que c'est un cadeau précieux qu'il nous offre.
Aloïs porte tellement la prestance jusqu'au bout de ses plumes que l'on en oublierait presque que derrière lui se cache une auteure. Bravo Charlie pour ta plume « à toi », pour cette imagination qui te traverse et nous transcende.
Aloïs Fallen, ange déchu reconvertit en détective privé, balaye le « bien-pensant » pour nous livrer toute la richesse de son cynisme. Ne nous affole-t-il pas de tant de vérités inavouables ?
Personnage décomplexé, à l'insolence assumée, à la verve prolifique et incisive, Aloïs dénote et dérange ceux qui reçoivent la griffure de ses propos.
Honnête et authentique, il affiche sans complexe ni crainte ses pensées. Partout où il passe il déclenche un incendie d'indignation et de colère. Mais il n'en a cure ! Hermétique aux flammes, il traverse les champs de bataille avec le flegme et l'indolence d'un homme qui n'a rien à perdre.
Maïwenn, en errance, engrillagée dans les limbes de sa mémoire, engage un Aloïs fort peu disposé à enquêter pour lui fournir le canevas de son histoire.
Cette femme à la gracilité troublante et touchante, à la mélancolie poétique, est esseulée dans sa souffrance. Malgré cette vulnérabilité qui l'habite, elle ne se déshabille pour autant pas de sa dignité.
Saura-t-elle attendrir notre emplumé ?
Une intrigue qui nous captive, nous désarçonne, se démêle pour mieux nous emmêler. Nous nous maintenons sur un fil tendu de questionnements, tangons sous la fulgurance des rebondissements qui embrument notre vue. Cette enquête est un véritable swing.
Aloïs, qui a plusieurs coups d'avance sur nous, nous fait la démonstration magistrale de son talent intuitif. Et bien sûr il ne manque pas de nous rappeler à quel point il est exceptionnel !
Mais Aloïs, à son corps défendant, nous livre également une partie de ses fêlures. S'il ne s'appesantit pas sur elles, choisissant le moment le plus inopportun pour nous les glisser, il n'en demeure pas moins que c'est un cadeau précieux qu'il nous offre.
Aloïs porte tellement la prestance jusqu'au bout de ses plumes que l'on en oublierait presque que derrière lui se cache une auteure. Bravo Charlie pour ta plume « à toi », pour cette imagination qui te traverse et nous transcende.
