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Critique de melusine1701
L'empire romain à son apogée. Vitalis est tailleur de pierre. Mais Vitalis aime beaucoup trop le jeu et la boisson, et ses dettes s'accumulent en même temps que sa réputation de bagarreur se répand. Bientôt, il ne trouve plus de travail. Un homme dans la rue le lui affirme: il ferait un excellent gladiateur. Mais il répugne à abandonner la condition d'homme libre. Neiko, lui, n'aime pas trop l'école et ne rêve que de prendre la mer. Désormais il est assez grand: un bateau l'attend sur le Rhône. Nous sommes à Arelate, qui deviendra Arles dans quelques siècles.
Oh que je suis contente d'avoir découvert cette BD! En bonne latiniste, je me régale d'histoires qui se passent dans l'empire romain. Ici, la documentation et la précision sont stupéfiantes. le monde des gladiateurs, souvent fantasmé, est ici expliqué jusqu'à l'envers du décor, avec son faste mais aussi ses pièges. J'ai adoré suivre les déboires de Vitalis, pleins de rebondissements, de gloire, de vengeance et de désillusion.
Les teintes sépia des dessins nous plongent dans ce passé souvent idealisé et ici rendu à son réalisme sans se départir de son charme: plus d'une fois j'ai scruté la précision des bâtiments, des vêtements, des équipements armés, des coiffures des personnages. J'ai longuement admiré le pont-bateau d'Arles. Je crois que c'est d'ailleurs ce que j'ai le plus aimé : sans s'attarder dessus, par le simple truchement de l'immersion et de la fiction, les planches nous apprennent énormément de choses. le cahier documentaire à la fin nous permet de revenir dessus.
J'ai acheté le premier tome de l'intégrale, qui rassemble les trois premiers épisodes. Nulle doute que je vais guetter la sortie de la suite car ce sont vraiment des objets magnifiques
Oh que je suis contente d'avoir découvert cette BD! En bonne latiniste, je me régale d'histoires qui se passent dans l'empire romain. Ici, la documentation et la précision sont stupéfiantes. le monde des gladiateurs, souvent fantasmé, est ici expliqué jusqu'à l'envers du décor, avec son faste mais aussi ses pièges. J'ai adoré suivre les déboires de Vitalis, pleins de rebondissements, de gloire, de vengeance et de désillusion.
Les teintes sépia des dessins nous plongent dans ce passé souvent idealisé et ici rendu à son réalisme sans se départir de son charme: plus d'une fois j'ai scruté la précision des bâtiments, des vêtements, des équipements armés, des coiffures des personnages. J'ai longuement admiré le pont-bateau d'Arles. Je crois que c'est d'ailleurs ce que j'ai le plus aimé : sans s'attarder dessus, par le simple truchement de l'immersion et de la fiction, les planches nous apprennent énormément de choses. le cahier documentaire à la fin nous permet de revenir dessus.
J'ai acheté le premier tome de l'intégrale, qui rassemble les trois premiers épisodes. Nulle doute que je vais guetter la sortie de la suite car ce sont vraiment des objets magnifiques
