AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Goupilpm


Le Lieutenant Sebag et son collègue Molina sont envoyés sur une scène de crime. Un vieil homme de 72 ans d'origine pied-noir a été retrouvé dans son appartement menotté à une chaise une balle dans la tête. Pour seuls indices un cheveu blanc qui n'appartient pas à la victime et le sigle OAS marqué à la peinture sur la porte de la salle de séjour.

Une enquête qui va projeter les policiers cinquante ans en arrière vers la période trouble de la guerre d'Algérie.

Les policiers, afin de trouver l'amorce d'une piste, vont devoir orienter leur enquête vers les comités anti-nostalgérie et les associations de pieds-noirs faisant remonter à la surface des souvenirs pénibles. L'enquête est très bien maîtrisée, très détaillée puisque l'on suit le travail des policiers point par point. L'on suit la moindre de leurs actions.

En parallèle de l'enquête l'on suit également la préparation des meurtres et leur exécution au travers de quelques chapitres mettant en scène le tueur, ce qui donne au lecteur une certaine avance sur les policiers. Au travers de quelques chapitres qui nous plongent dans l'atmosphère anarchique de cette fin de guerre, l'on suit également les actions dans les années 61-62 d'un groupe Delta de l'OAS.

Au travers de personnages forts et attachants, l'auteur nous fait ressentir la perte de leurs origines et de leurs repères qu'ont subi les pied-noirs devant quitter précipitamment leur terre d'origine en abandonnant leurs biens.

Une plume adroite et habile ponctuée de quelques points d'humour avec quelquefois des jeux de mots un peu nuls mais qui apporte un peu de légèreté au récit.

Au final une intrigue puissante et subtile, des personnages forts, des valeurs sur la nature humaine, une écriture fluide et du suspense jusqu'au bout : un excellent roman policier.
Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}