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Critique de Luneblanche


Dans la Turquie du début du XXème siècle, Rikkat Kunt, femme ottomane, sut dès son adolescence qu'elle serait calligraphe.
Quelques années après, elle devint l'une des plus grandes, bien que ce fut un métier exclusivement réservé aux hommes.
Au même moment, le chef de l'Etat Atatürk, amoureux de l'occident, décida de supprimer l'alphabet arabe au profit d'un alphabet latin modifié.
Ce fut alors toute une génération de calligraphes émérites qui sombra dans l'oubli, tout comme leur art.
Selim, son maître, lui lègua avant de mourir son écritoire et son encre d'or et la chargea de perpétuer l'art de la calligraphie.

Dans son roman, l'auteur nous dresse un portrait de femme tourmentée par un mariage forcé, la fuite de son mari et de son fils, la perte de son maître mais aussi un portrait de femme dévouée toute entière à la calligraphie.
Elle nous explique avec poésie et délicatesse cet art sensé exprimer la parole de Dieu.
Elle y mêle le monde des pratiques scripturales, avec son côté étrange et mystique, et la Turquie contemporaine.


 
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