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Critique de cicou45


Reçu dans le cadre du dernier Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Buchet-Chastel de m'avoir envoyé cet ouvrage que je ne me serais probablement jamais procuré par moi-même. Non pas que je n'aime pas l'art, au contraire, car tel est le sujet principal de cet ouvrage mais toujours est-il que lorsque l'on me parle d'art contemporain, je me sens complètement dépassée. Soit, je n'y comprends rien et n'ai jamais cherché à comprendre. Y a-t-il-d'ailleurs vraiment quelque chose à comprendre ou est-ce seulement une question de feeling ? du genre j'accroche ou je n'accroche pas ? Que celui ou celle qui à la réponse à cette question m'éclaire s'il vous plait !

Bon revenons au sujet principal de cet ouvrage. Randall est un jeune artiste mais il n'est pas le seul. Il fait partie d'une bande dont tous ont fait l'école des Beaux-Arts et qui ne demandent qu'à faire leurs preuves sur le marché cruel et impitoyable qu'est celui de l'art. Entre eux, ils se surnomment "Le Cercle" mais ils appartiennent en réalité à ce que l'histoire appellera plus tard la génération des "Young British Artists". Oui, cela se déroule pour une grande partie à Londres dans les années '90 avant de viser plus tard les Etats-Unis, à savoir la grande révélation au monde entier, et plus que tout, la réussite, le gloire...bref, tout ce que peut rêver un jeune artiste. Randall est en quelque sorte la figure autour de laquelle les autres membres du cercle pivotent, tout comme notre narrateur d'ailleurs, Vincent, qui, lui, contrairement aux autres, connaît plus le monde des banques que celui des arts sous toutes ses formes. Il va cependant être accepté en tant que membre à part entière (au début, parce que c'est lui qui possède l'argent et qui paye ses tournées de vodka dans tous les endroits branchés mais après, parce qu'il est là et que cela va de soi). Et puis, il y a cette fille, Justine, avec Vincent se met d'abord en couple avant de la présenter aux autres. Pourquoi a -t-il mis autant de tant à la leur présenter ? Cela, vous le découvrirez vous-mêmes au cours de votre lecture mais sachez qu'il s'agit d'une belle histoire d'amour et qu'il ne faut pas y chercher une histoire de trahison nulle part. La vie est ainsi faite c'est tout !
Là est le côté que j'ai beaucoup apprécié dans cet ouvrage mais ce qui m'a perturbée, voire même carrément dérangée et mise mal à l'aise, ce sont les oeuvres d'art de Randall, qui tournent soit à la pornographie soit sont penchées vers la scatologie. Certes, c'est innovant et tout le monde se les arrachent (enfin, je parle uniquement des dernières oeuvres car tous les portraits de nus, de corps enchevêtrées, à deux, ou à plusieurs et dans toutes sortes de poses des plus ahurissantes n'ont pas encore été dévoilées au public. Aussi, là est le grand dilemme. Six ans après la mort de Randall et alors que Vincent est son exécuteur testamentaire, lui et Justine ne savent que faire ? Faut-il risquer de provoquer un scandale, voire offenser des dizaines de personnes pour la seule et unique beauté de l'art (enfin, cahcun y verra ce qu'il voudra. Là, je m'abstiens de donner mon avis personnel mais me contente de retranscrire les émotions des personnages) ?

Un premier roman extrêmement bien écrit, cela va sans dire que j'ai beaucoup aimé une fois, disons les 50 premières pages passées et digérées. oui, je sais, je suis gnan-gnan et sûrement trop fleur bleue mais je crois que je ne me changerais pas. En tous cas, cela reste une belle découverte que je ne peux que vous recommander !
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