La forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Cette phrase de
Victor Hugo m'est venue en lisant les textes de Sylvie qui décrit avec son regard tel un scalpel, la noirceur des êtres tout en nous faisant entrevoir leur lumière.
Ils ne sautent pas du bord de la falaise de peur de s'écraser, ayant oublié depuis longtemps qu'ils ont des ailes.
Elle parle du désespoir avec netteté et élégance. Pas de discours, juste la description dans une familiarité avec le lecteur des gestes du quotidien que ses personnages s'évertuent à continuer mais qu'ils n'habitent plus, terrés dans leur silence intérieur feutré pour ne pas hurler.
Geneviève Josserand
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