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Critique de Francispetiot


Il peut faire chaud, même très chaud, l'été, à Berlin. Heureusement, la ville regorge de somptueux parcs dont le célèbre Tiergarten et l'immense Tempelhof (l'ancien aéroport qui servit de base pour établir un pont aérien avec l'ouest au temps du mur).
Mais en 1946, l'hiver fut glacial. Un hiver particulièrement rigoureux au plus mauvais moment : la ville est alors un champ de ruines dans lequel survivre n'est pas aisé, encore moins lorsqu'il gèle à pierre fendre… Comme toujours les plus modestes sont les plus vulnérables, parmi eux les enfants orphelins.
C'est dans ce contexte historique d'une extrême dureté que se déroule le dernier roman d'Harald Gilbers. On le sait, les lendemains de guerre sont propices aux règlements de compte et dans « la vengeance des cendres » un personnage les tient méticuleusement, laissant derrière lui un certain nombre de cadavres… Voici donc une enquête toute trouvée pour le commissaire Oppenheimer, personnage récurrent de l'auteur. Enquête complexe dans un contexte qui ne l'est pas moins : la ville divisée en quatre parties, chacune gérée par un des alliés. C'est entre autre ce qui fait la qualité de ce roman, le rendu de cette complexité historique, sociale, humaine. Tout y est dense et concourt à rendre passionnant cet opus et en faire une grande réussite.
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