Citations sur La crise financière et monétaire mondiale. Endettement, s.. (5)
Saisir les banques faillies n’a (…) aucun caractère d’attentat à la propriété puisque la propriété a été anéantie par la faillite même (…) Le jeu normal du marché anéantit les actionnaires et cette partie-là du jeu ne sera pas modifiée. Le sauvetage public n’a aucune vocation à les ressusciter, il n’a d’autre finalité que de nous éviter le désastre collectif qui suit particulièrement d’une faillite bancaire.
Pour aller de l’avant, il faut d’abord prendre conscience de ce qu’une entreprise privée qui serait jugée "trop grosse pour faire faillite" et dont la survie reposerait sur le soutien de l’État devrait être considérée comme "trop grosse pour demeurer privée", sous gestion privée et source de profits privés
Les transactions financières, portant sur des titres, finissent par rendre invisible le processus qui est à l’origine des dividendes et des intérêts qui en sont les revenus. Dans la sphère financière, l’argent semble faire de l’argent sans rapport avec le processus réel de production de valeurs.
La validation sociale, à l’échelle internationale, des travaux rivés s’exprime dans le règlement ultime des soldes en monnaie universelle
L’argent, qui semble s’effacer derrière le crédit quand tout va bien, redevient la seule valeur recherchée en situation de crise : tout le monde veut vendre et se départir de titres menacés de défaillance et personne ne veut en acheter ; les émetteurs, qui doivent racheter en masse leurs titres, n’ont pas d’argent pour ce faire et s’accrochent à celui qu’ils détiennent.