Un court roman pas loin du théâtre. Une narratrice de 27 ans, non mariée, nous décrit le huis-clos d'un village italien après-guerre : quelques familles bourgeoises autour de l'usine et son patron. Dans le verbiage de sa mère, la description clinique du décor et d'actions toutes simples, se dessine un désenchantement de pensées étouffées.
C'est froid, on ne sait pas trop où ça va, mais ça donne le sentiment que c'est plus puissant que ça en a l'air. Il faut sûrement relire...
Les voix du soir, c'est surtout la voix d'une autrice italienne, importante dans l'histoire de la littérature italienne si j'en crois la 4e de couv', que je serai curieuse de découvrir plus amplement.
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