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Critique de palamede


La mort est là, elle frappe hommes, femmes, jeunes et vieux. L’épidémie de choléra décide qui sera là demain, à moins que ce soit les choix des hommes, selon qu'ils soient nobles ou vils.

Car en cette année 1830, la Provence est belle alors que le coeur de certains hommes est plein de peur, d'égoïsme et de haine. Angelo, l'aristocrate carbonaro italien, colonel des hussards en fuite après avoir tué en duel un officier autrichien, le voit partout où il va. A Manosque puis sur ses toits où il s'est réfugié, accusé à tort d'empoisonner les fontaines de la ville.

Seules Pauline, une jeune femme qu'il aime, et une religieuse semblent échapper à cette déshumanisation. Mais la soldatesque est partout, chassant les voyageurs comme Angelo qui dans sa fuite retrouve et sauve Pauline d'une mort atroce. C'est le moment pour les deux jeunes gens de vivre un amour exceptionnel mais hélas sans avenir.

Dans ce magnifique roman, un hommage à la Provence qu'il aime tant, Jean Giono utilise la maladie comme révélateur du caractère des hommes. Les victimes du choléra sont ceux qui en ont peur, les autres, comme Angelo, Pauline et la religieuse sont miraculeusement épargnés parceque face à la menace de la maladie, ces trois âmes nobles n'ont pas renoncé à ce en quoi ils croient.
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