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Critique de sophronie


À Aubignane, un village haut perché sur les hauteurs de Manosque, quelques individus survivent ou subsistent sur les pans d'un coteau où est fiché un clocher. On y vit de peu, de la nature, de chasse, de manière totalement rustique. Des vies fortement marquées par le malheur (Mamèche) ou bien des vies qui s'achèvent comme celle du charron.

Panturle, lui est un grand et gros gaillard de 40 ans environ. Par le plus grand des hasards, alors qu'il est désormais seul, viennent jusqu'à lui un vieil homme et une demoiselle d'à peu près son âge. Duo insolite, car Arsule a été sauvée des griffes d'hommes malveillants pour être exploitée comme un âne contre bon soins. Panturle les aperçoit, surtout la femme qui qui s'est décorsetée. S'étant caché dans sa maison au moment de dépecer un renard, il leur court après dans les bois et manque de se noyer. le duo sauve ce grand gaillard. Quand Panturle se réveille, Arsule est à ses côtés et la mage opère. Elle le suit.

Ils obéissent à leur nature et à la nature. Grâce à Arsule, la maison est retapée, entretenue, les projets viennent...

Décrit à la fois avec pudeur et simplicité, la relation entre ces deux êtres qui se sont reconnus prend un tournant doublement heureux.

Un roman sur une vie très rustique, parfois bestiale, où les instincts n'en demeurent pas moins la vie, l'amour, le travail de la terre. La langue est poétique, matinée de mots locaux, voire anciens.























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