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Critique de ileana
Deuxième édition parue en 2012. L'auteur dresse le bilan de la mondialisation, avec, au centre de son analyse, la question de l'inégalité.
D'après l'auteur, le débat sur la mondialisation connait trois points de vue (p 42) :
Ceux qui y sont favorables, les libéraux
Ceux qui pensent que la mondialisation est bénéfique, à condition qu'elle soit mieux gouvernée (je situe l'auteur dans cette catégorie)
Ceux qui s'y opposent, les antimondialistes
Tout au début, Giraud rappelle trois ruptures idéologiques successives :
Il est de nouveau possible de se révolter, après une période où, lorsqu'on se révoltait (par ex contre le capitalisme) on passait par « un bourreau totalitaire »p6
La fin de l'hégémonie idéologique américaine, « dont l'Amérique elle-même a fini par prendre acte en élisant Obama » p6
Un tournant réformiste en économe: le libéralisme ne parvient plus à convaincre, les réformistes sont de retour p5.
En évoquant une brève histoire de la mondialisation, l'auteur dit : la globalisation « achève de briser les cercles vertueux de la croissance démocrate autocentrée » (autrement dit les Trente Glorieuses) p25
L'auteur définit un cadre analytique de l'inégalité p63 :
Un découpage en territoires économiques, séparées par des frontières
Une distinction des acteurs entre firmes nomades et firmes sédentaires
Une distinction des emplois en emplois nomades et sédentaires (dans la première édition, il les nommait emplois compétitifs et respectivement emplois protégés)
Extraits
« A un solliciteur qui lui demandait une pension en argumentant : Monseigneur, il faut bien que je vive, Richelieu répondit : Est-ce bien nécessaire ? Aujourd'hui, certains semblent penser, sans oser le dire, qu'il y a déjà beaucoup trop de pauvres sur cette planète et que s'ils disparaissent, ce n'en serait que mieux.
La mondialisation a donc plutôt défavorisé l'Afrique subsaharienne jusqu'à présent. Elle pourrait à l'avenir jouer un rôle nettement plus favorable […] p 93
« Compte tenu de l'état actuel des consciences, je maintiens en 2012 la conjecture que j'avais risquée en 1996 : le plus probable, dans la plupart des pays riches, est l'augmentation des inégalités et la poursuite du laminage des classes moyennes. »p117
Mon avis : instructif, mais rien d'original. Propos bref et clairement structuré.
D'après l'auteur, le débat sur la mondialisation connait trois points de vue (p 42) :
Ceux qui y sont favorables, les libéraux
Ceux qui pensent que la mondialisation est bénéfique, à condition qu'elle soit mieux gouvernée (je situe l'auteur dans cette catégorie)
Ceux qui s'y opposent, les antimondialistes
Tout au début, Giraud rappelle trois ruptures idéologiques successives :
Il est de nouveau possible de se révolter, après une période où, lorsqu'on se révoltait (par ex contre le capitalisme) on passait par « un bourreau totalitaire »p6
La fin de l'hégémonie idéologique américaine, « dont l'Amérique elle-même a fini par prendre acte en élisant Obama » p6
Un tournant réformiste en économe: le libéralisme ne parvient plus à convaincre, les réformistes sont de retour p5.
En évoquant une brève histoire de la mondialisation, l'auteur dit : la globalisation « achève de briser les cercles vertueux de la croissance démocrate autocentrée » (autrement dit les Trente Glorieuses) p25
L'auteur définit un cadre analytique de l'inégalité p63 :
Un découpage en territoires économiques, séparées par des frontières
Une distinction des acteurs entre firmes nomades et firmes sédentaires
Une distinction des emplois en emplois nomades et sédentaires (dans la première édition, il les nommait emplois compétitifs et respectivement emplois protégés)
Extraits
« A un solliciteur qui lui demandait une pension en argumentant : Monseigneur, il faut bien que je vive, Richelieu répondit : Est-ce bien nécessaire ? Aujourd'hui, certains semblent penser, sans oser le dire, qu'il y a déjà beaucoup trop de pauvres sur cette planète et que s'ils disparaissent, ce n'en serait que mieux.
La mondialisation a donc plutôt défavorisé l'Afrique subsaharienne jusqu'à présent. Elle pourrait à l'avenir jouer un rôle nettement plus favorable […] p 93
« Compte tenu de l'état actuel des consciences, je maintiens en 2012 la conjecture que j'avais risquée en 1996 : le plus probable, dans la plupart des pays riches, est l'augmentation des inégalités et la poursuite du laminage des classes moyennes. »p117
Mon avis : instructif, mais rien d'original. Propos bref et clairement structuré.
