De
Didier Giroud Piffoz, j'avais déjà lu "
Ce ne sont pas les mouettes", roman dans lequel brillaient à la fois l'amour et l'Inde, puis "Le mystère du Gué Gorand", co-écrit avec sa fille Karine qui entrait dans la collection contes et légendes de Vendée. Là je me suis plongée dans un recueil de poèmes, sorte d'anthologie personnelle de l'auteur.
"Abandonner enfin
l'indulgence virile
l'amère suffisance
et la mâle impudence
Être digne du chant.
De l'ivresse océane
De l'offrande suprême…"
Difficile, je trouve, de mettre des mots sur de la poésie. Un poème, de mon point de vue, ne se dissèque pas. Il se lit, se vit, se ressent intimement. Intime, c'est le mot qui me semble le mieux convenir à ce recueil. L'amour est à chaque ligne présent, l'homme s'efface derrière la femme, lui rend hommage, la vénère. La nature n'est pas loin que le poète admire, et puis le temps qui passe :
"Une enfance est passée
sur ce matin d'été
Dans le sang du torrent
l'aube s'est égarée
Des cuisses de la terre
un soleil nouveau-né…"
Les mots sont clairs et coulent comme l'eau du torrent. C'est simple et apaisant.
Une lecture douce, des textes à picorer, lire, relire et faire siens.
J'ai beaucoup aimé
Lien :
https://memo-emoi.fr Commenter  J’apprécie         30