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Critique de Khalya


Le placement de Beth a eu lieu au début de la carrière en tant que mère d'accueil de Cathy Glass.
Pas facile de gérer un placement d'enfant avec deux enfants à soi de 2 et 6 ans et un mari qui est absent toute la semaine.
Pas facile non plus de mettre des mots sur une impression vague, quoi que persistante, un certain malaise, sans aucune formation.
Et encore moins facile de gérer une fillette déboussolée quand on obtient aucune information des assistantes sociales qui semblent penser que les familles d'accueil ne sont là que pour gérer le quotidien et n'ont pas à connaître les détails d'un dossier.
Dans ce placement, parmi les premiers que Cathy a effectué, tout semble au premier abord très simple : un père, seul, sans famille, souffrant de dépression, a demandé à être admis à l'hôpital pour y être soigné. C'est une réaction très saine pour ce père qui, sentant qu'il n'allait pas bien, n'a pas voulu laisser la situation s'aggraver. Comme il n'a plus de famille, hormis un père très âgé vivant en maison de retraite et que la mère de sa fille les a abandonnés, la fillette doit être placée le temps des soins de son père.
Ici, il est hospitalisé pour dépression, mais s'il avait été hospitalisé pour une hernie ou pour une appendicite, le résultat aurait été le même, la fillette aurait été confié temporairement à une famille d'accueil.
Quand elle voit les photos et les vêtements de la fillette, Cathy ressent un malaise qu'elle n'arrive pas à définir. La maitresse d'école de la fillette et l'ancienne compagne du père semblent ressentir la même chose sans pour autant mettre des mots dessus.
Cathy est inquiète mais ne sait pas comment réagir. Elle trouve que la fillette et son père ont une relation fusionnelle, trop fusionnelle, pas vraiment la relation que l'on attend entre un père et sa fille.
Il va falloir un signalement aux services sociaux de la part de Cathy, puis de la maitresse et enfin un ressenti direct de l'assistante sociale de ce « malaise « pour qu'une enquête soit diligentée par les services sociaux.
Finalement, c'est à un sujet peu connu que vont être confronté les différents acteurs de l'histoire de Beth. Un sujet dans lequel j'ai du mal à trouver un coupable. Peut être y en t-il, mais j'ai eu plus l'impression d'être confronté à plusieurs victimes.
Du coté de la vie personnelle de Cathy, j'ai trouvé que son mari John, est vraiment minable, surtout vers la fin du roman. Je l'ai trouvé arrogant et puéril. En revanche Cathy a fait preuve d'une grande dignité et d'une grande maîtrise d'elle-même.
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