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Critique de Perlaa
Morty Lear, talentueux auteur de livres pour enfants, meurt accidentellement dans sa maison du Connecticut.
Autour de ses cendres encore fumantes on retrouve Tommy, son assistante dévouée. Elle a mis sa vie pendant 25 ans au service de son grand homme. Elle est son héritière et exécutrice littéraire. Nick est également là. Nick est un jeune acteur récemment oscarisé qui doit jouer le rôle de Morty dans un futur biopic. Il avait eu l'heur de plaire à Morty. Il revient à Orne et cherche à s'imprégner de son personnage et à "être habité par ce qui reste de lui ici ".
Pendant quelques jours Tommy va confronter son désarroi et ses questionnements à la quête exigeante de Nick.
L' atmosphère pesante de la maison isolée est assez réussie. Morty était déjà âgé. On sent le poids du passé, la présence des non-dits, des silences assourdissants. Il avait une "cassette cérébrale remplie de secrets". On assiste en voyeur à la mise à jour de l'intimité du mort. le trouble et la pudeur de Tommy respectueuse sonne juste. Morty était ambivalent, pas vraiment transparent. Un malaise plane constamment. Chacun flotte dans un entre-deux déstabilisant.On attend des révélations, révélations qui viennent mais, bizarrement, elles ne semblent pas satisfaisantes totalement. Plus tard Nick retrouve des lettres de plus en plus menaçantes d'un mystérieux correspondant d'Arizona...
Le récit linéaire de la courte présence de Nick dans la maison alterne avec des chapitres sur le passé présentant les protagonistes, leurs amis, leur entourage professionnel, leur famille, leurs angoisses...au risque de l'éparpillement. Tout n'est pas indispensable. Un troisième personnage Merry, new-yorkaise, conservatrice de musée névrosée, craint de voir la donation des oeuvres de Morty lui échapper. Si le personnage est bien croqué et drôle, son rôle reste plutôt mineur dans l'intrigue elle est pourtant l'une des figures-phares du roman au même titre que Tommy et Nick. L'auteur donne à chacun la parole.
L'écriture est fluide et le roman se lit avec un certain plaisir mais on reste sur sa faim. J'en suis venue à me demander où était le véritable problème. En fait Morty avait lui-même adopté le parti-pris de révéler ses failles du passé dans sa version ne laissant à personne d'autres le soin de se les approprier.
Autour de ses cendres encore fumantes on retrouve Tommy, son assistante dévouée. Elle a mis sa vie pendant 25 ans au service de son grand homme. Elle est son héritière et exécutrice littéraire. Nick est également là. Nick est un jeune acteur récemment oscarisé qui doit jouer le rôle de Morty dans un futur biopic. Il avait eu l'heur de plaire à Morty. Il revient à Orne et cherche à s'imprégner de son personnage et à "être habité par ce qui reste de lui ici ".
Pendant quelques jours Tommy va confronter son désarroi et ses questionnements à la quête exigeante de Nick.
L' atmosphère pesante de la maison isolée est assez réussie. Morty était déjà âgé. On sent le poids du passé, la présence des non-dits, des silences assourdissants. Il avait une "cassette cérébrale remplie de secrets". On assiste en voyeur à la mise à jour de l'intimité du mort. le trouble et la pudeur de Tommy respectueuse sonne juste. Morty était ambivalent, pas vraiment transparent. Un malaise plane constamment. Chacun flotte dans un entre-deux déstabilisant.On attend des révélations, révélations qui viennent mais, bizarrement, elles ne semblent pas satisfaisantes totalement. Plus tard Nick retrouve des lettres de plus en plus menaçantes d'un mystérieux correspondant d'Arizona...
Le récit linéaire de la courte présence de Nick dans la maison alterne avec des chapitres sur le passé présentant les protagonistes, leurs amis, leur entourage professionnel, leur famille, leurs angoisses...au risque de l'éparpillement. Tout n'est pas indispensable. Un troisième personnage Merry, new-yorkaise, conservatrice de musée névrosée, craint de voir la donation des oeuvres de Morty lui échapper. Si le personnage est bien croqué et drôle, son rôle reste plutôt mineur dans l'intrigue elle est pourtant l'une des figures-phares du roman au même titre que Tommy et Nick. L'auteur donne à chacun la parole.
L'écriture est fluide et le roman se lit avec un certain plaisir mais on reste sur sa faim. J'en suis venue à me demander où était le véritable problème. En fait Morty avait lui-même adopté le parti-pris de révéler ses failles du passé dans sa version ne laissant à personne d'autres le soin de se les approprier.
