>
Critique de kikenbook
Ah, Guérande ! Ses marais salants, ses remparts, sa porte Saint-Michel, sa Chapelle Notre-Dame-La-Blanche, ses touristes qui déambulent sur les remparts ou profitent de vues magnifiques à bord des montgolfières qui survolent la ville. Pour Bernard Glotin le tableau est sûrement un peu trop idyllique alors, comme faire tomber des cordes en pleine canicule serait une hérésie en terre de Breizh, l'auteur a pris le parti d'y faire pleuvoir des corps, c'est beaucoup plus original et propice à un polar de belle qualité, à l'écriture soignée.
C'est donc par une chaude journée d'août que les badauds ont pu voir une jeune femme chuter de la nacelle d'une montgolfière et venir s'écraser au beau milieu de la place Saint-Aubin. le capitaine Axel Lourisse, témoin du drame, est chargé de l'enquête et ne tarde pas à privilégier la thèse du meurtre en rapprochant cette mort de celle d'une touriste tombée des remparts quelques jours avant, mais dont les analyses ont révélé un empoisonnement au cyanure. Thèse renforcée par la découverte au moment de l'autopsie d'une plaie par balle dans le corps de la victime. Toutefois, les cinq autres passagers de la montgolfière semblent avoir des alibis solides.
C'est autour de ce crime mystérieux que se fonde l'intrigue imaginée par Bernard Glotin qui, avec ce premier roman, signe-là un polar efficace sans temps-morts que je n'ai pas voulu lâcher avant d'en connaître le fin mot. Que ce soit Lourisse et son équipe, sa supérieure intransigeante, la commandant Etchegaray ou la blogueuse-fouineuse tête-à-claque Adeline Langèle, la galerie de personnages est une succession de portraits nuancés d'où surgissent sans traits forcés les failles et les forces de chacun.
Petit bémol, les quelques chapitres racontés par un chien qui révèlera son importance en fin de récit ne m'ont pas paru essentiels, même si je sais l'importance sentimentale qu'ils avaient pour l'auteur. Un bémol ne gâche en rien la mélodie policière qui se joue dans le décor de la cité médiévale et ce serait sûrement avec plaisir que je retrouverais Lourisse et toute sa clique dans une nouvelle enquête.
C'est donc par une chaude journée d'août que les badauds ont pu voir une jeune femme chuter de la nacelle d'une montgolfière et venir s'écraser au beau milieu de la place Saint-Aubin. le capitaine Axel Lourisse, témoin du drame, est chargé de l'enquête et ne tarde pas à privilégier la thèse du meurtre en rapprochant cette mort de celle d'une touriste tombée des remparts quelques jours avant, mais dont les analyses ont révélé un empoisonnement au cyanure. Thèse renforcée par la découverte au moment de l'autopsie d'une plaie par balle dans le corps de la victime. Toutefois, les cinq autres passagers de la montgolfière semblent avoir des alibis solides.
C'est autour de ce crime mystérieux que se fonde l'intrigue imaginée par Bernard Glotin qui, avec ce premier roman, signe-là un polar efficace sans temps-morts que je n'ai pas voulu lâcher avant d'en connaître le fin mot. Que ce soit Lourisse et son équipe, sa supérieure intransigeante, la commandant Etchegaray ou la blogueuse-fouineuse tête-à-claque Adeline Langèle, la galerie de personnages est une succession de portraits nuancés d'où surgissent sans traits forcés les failles et les forces de chacun.
Petit bémol, les quelques chapitres racontés par un chien qui révèlera son importance en fin de récit ne m'ont pas paru essentiels, même si je sais l'importance sentimentale qu'ils avaient pour l'auteur. Un bémol ne gâche en rien la mélodie policière qui se joue dans le décor de la cité médiévale et ce serait sûrement avec plaisir que je retrouverais Lourisse et toute sa clique dans une nouvelle enquête.
