AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de brigetoun


deux courts et très beaux textes.
En hors d'oeuvre «obstination des heures» : un poème, la montée de la fin, de à quoi bon, pourquoi nous, jusqu'au mutisme, résignation souffrante
et puis «La perle jetée...» :
les blocs de textes, comme des paragraphes avec rebondissement de l'un à l'autre, un discours ininterrompu, qui se fractionne mais sans rompre, avec ces mots qui viennent de l'un, s'inscrivent à la droite du suivant qu'ils introduisent, ces phrases ou groupes de mots qui s'échappent, flottent entre deux blocs, rythment, marquent un développement, une inflexion.
La perle jetée au feu ne reste que cendre qui est une phrase, mais il y a cette autre phrase : je veux être incinérée
Ce pourrait être la petite fille (mais perle n'est pas un prénom dit l'institutrice) marchant le long d'un train qui revient comme petit motif récurrent, armée, expulsée d'un camp de roulottes.., et elle saurait, comme la phrase : le rien après l'effondrement mais la mémoire, le tragique de notre monde, les souffrances, bannissements, refus, déportations, toujours différents et recommencés. Les discours des importants dans lesquels les souffrances passent dévitalisées, les experts de la radio matinale, les silences etc...
Le poème qui est le présent des mémoire, des mots qui n'ont pas cours... après les guerres, après l'enfance, l'impuissance et le silence ou le récit imposé, ne plus pouvoir lire mais connaître ce que l'on écrit et ce qui est faux
LISEZ et suivez le flot.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten




{* *}