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Critique de monocle


Jean-Auguste-Dominique Ingres a peint en 1809 un tableau représentant une jeune femme nue étrangement belle dans une position lascive.
La première partie du roman raconte la fascination que le peintre eut pour son modèle. Il ne vivait que dans la pensée obsessionnelle de cette femme qu'il idéalisait. A la fin de son récit il reste étrangement silencieux sur la toile. Existe-elle encore, est-elle détruite, vendue ? le mystère reste entier.
Ensuite vient le témoignage de Jean-Baptiste Camille Corot, un peintre paysagiste et copiste français qui recherche sans succès la dormeuse. Quelques pistes se dessinent mais rien de concret.
Enfin le dernier épisode nous vient d'un artiste inconnu ami et élève de l'immensément célèbre Théodore Géricault. D'après ses dires, ce dernier possédait la tant recherchée peinture, cachée et voilée dans un coin de son atelier. Il affirme l'avoir vue et la détaille précisément. le mystère sera il levé ?

Adrien Goetz nous livre un roman soigné, une enquête qui plonge le lecteur dans le monde de la peinture. Agréable à lire, le texte est riche en références et très soigné.
Quant au tableau en question... nulle trace à ce jour.

La seule trace matérielle de « la dormeuse » est une lettre adressée en 1832 à Caroline Murat, Ingres donne une description du tableau, accompagnée au dos d'un croquis rapide fait de mémoire, la feuille est depuis conservée à la bibliothèque nationale de France. Ingres précise que la toile représentait une femme nue en grandeur naturelle, allongée sur un lit de repos à rideaux cramoisis, la tête s'appuyant sur le bras gauche qui repose sur un coussin, le bras droit replié par-dessus la tête.

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