J'avais trouvé le premier livre de souvenirs de
Charlotte Goldberg sur son enfance juive pendant la Seconde Guerre Mondiale très fort et émouvant. Dans ce volume, elle évoque son frère, Isidore, surnommé Zizi. On y apprend quel a été son parcours à partir du moment où il a été séparé de Charlotte mais aussi comment sa vie s'est construite et a évolué ensuite, marquée par ces années d'enfance douloureuses qui l'ont stigmatisé.
J'ai eu plus de mal et trouvé moins de cohérence et de "linéarité" dans le récit qui mélange un peu les époques pour en évaluer les relations de cause à effet. C'est néanmoins un témoignage poignant, avec la retranscription de ce que son frère lui a relaté oralement de ses années de guerre. Et j'ai noté les mêmes remarques écrites par
Boris Cyrulnik dans ses mémoires : les récits des enfants ayant vécu cela ne sont pas crus ! Ils ne peuvent pas dire ce qui leur est arrivé et cela affecte durablement leur psychologie.
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