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Critique de Alfaric


Cela me fait de la peine, mais pas mal d'anciens titres de la collection « Terre de Légendes » des éditions Delcourt, qui ont fait les beaux jours de la BD Fantasy entre les années 1990 et les années 2000, ont pris un coup de vieux. Et dans le cas de ce cycle du "Serment de l'ambre", je me demande carrément comment on a pu partir d'aussi haut pour tomber ensuite dans la médiocrité… Ce qui est aurait pu (dû ?) être une top série piochant dans les classiques de l'âge du jeux de rôle français ne fait que décliner au fil des tomes pour terminer en eau de boudin ! En cours de route la série change d'ambiance, de ton et de sens en passant de l'action movie au conte philosophique, et les personnages changent sans raison d'apparence et de caractère quand ils n'entrent / sortent pas du récit n'importe comment (Et je en parle même pas des incohérences scénaristiques !).
Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…


Sous l'impulsion des jumelles assassines, ce qu'il reste de la team Moudjéria poursuivie par ce qu'il reste des Sorciers de Tichit décide de retourner à l'Amojar en passant par le Désert d'Akaba…
Puisque les good guys ont oublié comment s'y rendre (incohérence), ils vont accompagner demander à un marchant en route pour l'apprivoiser (alors qu'il est détruit depuis 3 tomes : incohérence). de la même manière, les bad guys ont eux aussi oublié comment s'y rendre (incohérences), donc il rebrousse chemin pour emprunter aux Deïres désormais commandés par Tévrak l'aigle géant capturé au tome précédent (il est passé le colossal chef tribal qui voulait à tout prix retrouver Flee ?).
Choum qui est sorti de l'histoire à la sauvette réapparaît n'importe comment et le mec sombre et cynique du tome 1 devient ici un comic relief lâche et peureux… (Soupirs) Erat dresse le monstre en 2 temps 3 mouvements et part avec ce dernier à la poursuite des fuyards avant de tomber sur un bête sauvage géante à la tête d'une horde lycaons qu'il se met martel en tête de trucider (alors que son pacte avec Tichit lui interdit sous peine de mort de tuer un animal : grosse incohérence). Sinon, Moudjéria survit aux péripéties pulpiennes en dépit du bons sens… (Impossible de survivre après s'est fait croquer par un prédateur de la taille d'un tyrannosaure : la suspension d'incrédulité est de mise !)…
Dieter est désormais seul au scénario et fait infléchir la série avec jumelles sur choisissent des voies de plus en plus divergentes et avec un Eron en plein crise existentielle après avoir raté le premier tir de sa vie à la fin du tome 3… Pourquoi pas, mais on aurait pu s'épargner la multiplication des incohérences scénaristiques.

Isabelle Rabarot est remplacée par Axel Gonzalbot, donc les graphismes d'Etienne le Roux donc l'ambiance générale de la série évolue une fois de plus d'un tome à l'autre… du coup les 5 pages de la légende dessinées par Guillaume Sorel sont largement au-dessus du lot !!!
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