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Critique de PatriceG


Tchelkach, première nouvelle de Gorki parue en 1895, connut un franc succès, mais fut de courte durée. le public russe s'est extasié devant cette oeuvre, effet nouveau du genre : le prolétaire, le va-nu-pieds, les couches pauvres de la société non mises à leur avantage, brutes de décoffrage.

Passons vite sur l'aspect littéraire : quant à la philosophie du texte, je me demande ce qui a pu séduire : l'histoire est loufoque, deux protagonistes, l'un est une tête brûlée, ivrogne et voleur, l'autre un jeune paysan débarquant à la ville et visiblement prêt à se compromettre, ce qui ne va pas tarder. le premier lui offre un job à rémunération rapide, le jeune l'accepte après avoir réfléchi. Un fric frac de nuit dans une embarcation dans un port. Ils se partagent le butin comme convenu et le jeune homme avoue tout de go à son partenaire que l'envie lui avait pris de le tuer pour récupérer le tout du butin puisque son argent est si vite gagné. Une bagarre s'ensuit où le jeune manque de tuer son acolyte du jour ou de la nuit. Celui-ci par dépit lui jette la liasse de billets au visage.

où est la moralité de cette histoire, il semble que Gorki oppose une forme de brute au grand coeur épris de liberté, c'est Tchelkach, au jeune paysan prêt à vendre son âme au diable pour l'appât du gain.

Comment convaincre sans vraisemblance sur fond d'histoire tartignole. La cupidité de l'homme a déjà été traitée par Tolstoï magistralement dans Ce qu'il faut de terre à l'homme 30 ans plus tôt ? Quant à Tchelkach, c'est déjà plus rare à trouver dans la littérature russe tellement c'est bête ?..
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