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Critique de Lesperanza
Acheté le jour même de sa sortie, je me retrouve pourtant à écrire ceci fin février… Mon rythme de lecture est complètement chamboulé depuis septembre, c'est un
désastre ! T-T
Enfin bon. Nouveau roman de Nine Gorman et Marie Alhinho = Ludi happy.
Il faut bien reconnaitre que ce livre était un coup de coeur avant même que je le commence. (oui oui, vraiment) J'avais certes un poiiil d'appréhension étant donné que leurs deux romans précédents avaient été d'énormes coups de coeur comme j'ai rarement et que je me suis dit « Et si celui-là ne le faisait pas pour moi ?… », maiiiis d'un autre côté cette petite inquiétude était assez mineure comparée à toute la hype que je ressentais. Entre les autrices qui en parlent depuis des mois sur leurs réseaux sociaux ainsi que tout le positif que j'en ai vu depuis sa sortie, il faut dire qu'il m'aurait fallu un sacré truc pour que je n'accroche pas à ma lecture… !
Bref. Je suis une immense fan de Nine et Marie, j'avoue. Je crois que cela ne m'était jamais arrivée avant aujourd'hui d'attendre la sortie d'un roman comme j'ai pu attendre Ces prières que je fais dans le noir. :')
Les autrices avaient déjà mis la barre très haut concernant Finn et Nate (Nate étant un des personnages fictifs livresques m'ayant le plus marquée et bouleversée ces dernières années…), mais elles ont relevé le défi en nous donnant une suite sur Jeager totalement à la hauteur des deux autres, sans nul doute.
Je sais que beaucoup n'ont pas spécialement accroché avec leurs livres. Mais pour moi, elles arrivent totalement à nous écrire d'incroyables pépites avec des personnages profonds et complexes auxquels on s'attache immédiatement.
On ne sait pas grand chose de Jeager dans les livres de Finn et Nate, mais je suis très heureuse d'avoir pu découvrir ce personnage si touchant. Son histoire familiale est dure, bouleversante, mais écrite avec brio, réussissant sans mal à nous transmettre les émotions nécessaires, sans aller dans le pathos. Juste ce qu'il faut.
L'écriture est ‘simple', pourtant. Je ne saurais vraiment l'expliquer, mais pour moi, Nine et Marie savent comme retranscrire les émotions chez leurs personnages, savent comment les rendre vrais et réalistes. Savent leur donner une âme. Et je pense que leur succès vient justement de ça, en grande partie : on s'y identifie. Bien sûr, on a tous vécu des expériences et traumatismes différents, et personnellement je n'ai absolument pas vécu des choses similaires à Jeager. Pourtant… je me suis sentie proche de lui, sans aucun mal. Je pense que le fait d'être proche en termes d'âge de lui et des autres personnages joue beaucoup, c'est vrai. Disons que je me dis souvent qu'ils pourraient être mes potes, des gens de mon entourage. Ils pourraient exister. En tout cas, Nine et Marie les font exister à nos yeux de lecteur.ices. Ça semble bête, mais ce n'est pas le cas dans tous les romans.
Replonger dans l'univers de ces deux autrices que j'aime tant, c'est donc retrouver ce groupe, ces cinq perso qui m'avaient tant manqué et que j'aime de tout mon coeur. L'émotion m'a envahie d'un coup, c'est assez indescriptible haha mais ça m'a tellement donné envie de relire les deux premiers livres !
D'ailleurs, une chose est sûre, à présent : j'adore le duo Jeager/Finn !! On voit leur amitié se développer dans ce roman et purée c'est officiel : je les adore ! Ils ont plusieurs conversations durant le livre tous les deux. de fait, on a un peu les pensées de Finn ; enfin, celles qu'il partage à Jeager. Des dialogues pas forcément évidents qui montrent cela dit une belle complicité qui se noue entre eux. Mais surtout, également, on voit aussi la difficulté que c'est de vivre aux côtés de quelqu'un en dépression quand on a soi-même des traumatismes et une santé mentale fragile. Ce n'est pas exploité à fond, cela dit j'ai trouvé cela pertinent dans la mesure où on a généralement les point de vues de protagonistes en situation de dépression/maladie/ect, sans avoir ceux de leurs proches dans d'autres chapitres pour nous montrer comment ils vivent la situation à travers leur propre regard…
Bon et puis, sinon, bien sûr, je suis toujours aussi fan de Cliff !
Concernant les personnages qu'on découvre dans CPQJFDLN… Déjà, mention au frère et à la soeur de Jeager (Joanna et Samuel), parce qu'ils m'ont profondément touchée tous les deux. Surtout Jo. J'ai eu un gros coup de coeur pour elle. Elle est si douce, si intelligente, tellement attentive à ce qu'elle voit, si douée pour décrypter les émotions des personnes de son entourage… C'est un bonbon. J'avais juste envie de traverser les pages pour la rencontrer et la prendre dans mes bras.
Je voulais initialement parler des autres membres de la famille de Jeager, mais je ne veux pas prendre le risque de spoiler. Alors je préfère ne rien dire, même si à mon avis, il y aurait bien des choses à dire sur eux, ça c'est certain.
Ensuite, je suis évidemment obligée de dire quelques mots sur June. Pour être tout à fait honnête, au début, j'ai eu un peu de mal avec elle. J'ai mis du temps avant de me sentir proche d'elle et de m'attacher réellement à son personnage. Je ressentais comme une distance et c'était super frustrant. Heureusement, cela n'a pas duré toute ma lecture. J'ai finalement eu très envie d'en apprendre plus sur elle (j'aurais tant aimé avoir son pdv !) et elle a fini par profondément me toucher.
Pour être tout à fait honnête, je me suis sentie moins proche de Jeager que de Nate (qui restera éternellement mon chouchou je crois). Je n'ai pas pu m'identifier à lui comme avec Nate. Mais cela n'empêche pas que je n'ai pas été indifférente à l'histoire de Jeager, loiiiiin de là. Ce fut une lecture éprouvante à bien des moments, mais pas dans le mauvais sens du terme.
C'est fou parce que je pourrais avoir le sentiment que c'est « trop ». Trop de noirceur après avoir lu deux livres qui parlaient eux-aussi d'importants problèmes de santé mentale. Je pourrais avoir l'impression que ça en devient redondant, pathétique.
Mais non. Ce n'est pas le cas.
Du tout.
Tout simplement parce que c'est bien fait. Les émotions sont décrites avec justesse et réalisme.
Et me concernant, je n'ai jamais eu cette impression de « trop ». Parce que ça ne l'est pas.
C'est la vie. C'est ce que vivent les gens dans la vraie vie. Sans artifice, en fait. Il n'y a rien d'exagéré dans ce que vivent les personnages des livres de Nine et Marie.
***
Je devrais probablement évoquer les aspects qui ne m'ont pas conquises à 100%. Certaines révélations qui m'ont laissée mi-figue mi-raisin, par exemple.
Il y a aussi eu le fait qu'on voit très peu Nate. (Tout comme Kenna et Kurt d'ailleurs !) On est très focalisé sur Jeager, son histoire à lui ainsi que sa relation avec June, et j'ai adoré ça, mais c'est vrai que parfois j'avais ce petit manque quant à la bande des cinq que j'aime tant. J'ai eu tendance à penser à quelques moments que j'aurais voulu qu'ils soient un peu plus présents les uns pour les autres et pour Jeager. En écrivant ces mots, je pense à une scène qui m'a particulièrement mise mal, et le chapitre d'après il y a une ellipse et on passe à autre chose, sans revenir dessus… Cela m'a vraiment frustrée !
Je me suis demandé un instant durant ma lecture si je devais interpréter cela comme la solitude intense qu'on ressent réellement quand on essaie de gérer comme on peut nos problèmes de santé mentale et nos trauma, même en étant bien entouré… Je ne sais pas.
En tout cas, point positif : certains petits points ne m'avaient pas trop plu (concernant sa famille), MAIS cela a été assez bien rattrapé par la suite. J'ai été contente que Jeager ait conscience de certaines choses. le chapitre 92 m'a fait mal mais il était vraiment nécessaire et bien écrit.
Le dernier petit élément m'ayant laissé une impression en demi-teinte, je dirais que c'est la fin.
Mais bon. Globalement, je reste une grande amoureuse des romans de Nine Gorman et Marie Ahinho, cela ne fait absolument aucun doute.
Troisième tome de cette saga et encore une fois, je n'en ressors pas indemne. (Comment vous dire que j'ai juste hâte du prochain et que je serai au rendez-vous…?)
Parce que, voyez-vous, j'aime ce genre de livres. Ce genre de livres qui te font vibrer, qui te bouleversent, te font mal, te font ressentir mille et une émotions et te font monter les larmes. J'aime les livres qui marquent.
Par conséquent, je ne pourrai jamais exprimer comme je le voudrais tout l'amour que je ressens pour leurs livres. ♥
---
(oh, j'ai failli oublier ! Juste parce que je sais que Nine et Marie ont écrit une partie de ce roman dans la Rose Main Reading Room de la NYC Public Library, j'étais obligée de le mentionner étant donné toute l'importance et symbolique qu'a ce lieu pour moi... ♡)
désastre ! T-T
Enfin bon. Nouveau roman de Nine Gorman et Marie Alhinho = Ludi happy.
Il faut bien reconnaitre que ce livre était un coup de coeur avant même que je le commence. (oui oui, vraiment) J'avais certes un poiiil d'appréhension étant donné que leurs deux romans précédents avaient été d'énormes coups de coeur comme j'ai rarement et que je me suis dit « Et si celui-là ne le faisait pas pour moi ?… », maiiiis d'un autre côté cette petite inquiétude était assez mineure comparée à toute la hype que je ressentais. Entre les autrices qui en parlent depuis des mois sur leurs réseaux sociaux ainsi que tout le positif que j'en ai vu depuis sa sortie, il faut dire qu'il m'aurait fallu un sacré truc pour que je n'accroche pas à ma lecture… !
Bref. Je suis une immense fan de Nine et Marie, j'avoue. Je crois que cela ne m'était jamais arrivée avant aujourd'hui d'attendre la sortie d'un roman comme j'ai pu attendre Ces prières que je fais dans le noir. :')
Les autrices avaient déjà mis la barre très haut concernant Finn et Nate (Nate étant un des personnages fictifs livresques m'ayant le plus marquée et bouleversée ces dernières années…), mais elles ont relevé le défi en nous donnant une suite sur Jeager totalement à la hauteur des deux autres, sans nul doute.
Je sais que beaucoup n'ont pas spécialement accroché avec leurs livres. Mais pour moi, elles arrivent totalement à nous écrire d'incroyables pépites avec des personnages profonds et complexes auxquels on s'attache immédiatement.
On ne sait pas grand chose de Jeager dans les livres de Finn et Nate, mais je suis très heureuse d'avoir pu découvrir ce personnage si touchant. Son histoire familiale est dure, bouleversante, mais écrite avec brio, réussissant sans mal à nous transmettre les émotions nécessaires, sans aller dans le pathos. Juste ce qu'il faut.
L'écriture est ‘simple', pourtant. Je ne saurais vraiment l'expliquer, mais pour moi, Nine et Marie savent comme retranscrire les émotions chez leurs personnages, savent comment les rendre vrais et réalistes. Savent leur donner une âme. Et je pense que leur succès vient justement de ça, en grande partie : on s'y identifie. Bien sûr, on a tous vécu des expériences et traumatismes différents, et personnellement je n'ai absolument pas vécu des choses similaires à Jeager. Pourtant… je me suis sentie proche de lui, sans aucun mal. Je pense que le fait d'être proche en termes d'âge de lui et des autres personnages joue beaucoup, c'est vrai. Disons que je me dis souvent qu'ils pourraient être mes potes, des gens de mon entourage. Ils pourraient exister. En tout cas, Nine et Marie les font exister à nos yeux de lecteur.ices. Ça semble bête, mais ce n'est pas le cas dans tous les romans.
Replonger dans l'univers de ces deux autrices que j'aime tant, c'est donc retrouver ce groupe, ces cinq perso qui m'avaient tant manqué et que j'aime de tout mon coeur. L'émotion m'a envahie d'un coup, c'est assez indescriptible haha mais ça m'a tellement donné envie de relire les deux premiers livres !
D'ailleurs, une chose est sûre, à présent : j'adore le duo Jeager/Finn !! On voit leur amitié se développer dans ce roman et purée c'est officiel : je les adore ! Ils ont plusieurs conversations durant le livre tous les deux. de fait, on a un peu les pensées de Finn ; enfin, celles qu'il partage à Jeager. Des dialogues pas forcément évidents qui montrent cela dit une belle complicité qui se noue entre eux. Mais surtout, également, on voit aussi la difficulté que c'est de vivre aux côtés de quelqu'un en dépression quand on a soi-même des traumatismes et une santé mentale fragile. Ce n'est pas exploité à fond, cela dit j'ai trouvé cela pertinent dans la mesure où on a généralement les point de vues de protagonistes en situation de dépression/maladie/ect, sans avoir ceux de leurs proches dans d'autres chapitres pour nous montrer comment ils vivent la situation à travers leur propre regard…
Bon et puis, sinon, bien sûr, je suis toujours aussi fan de Cliff !
Concernant les personnages qu'on découvre dans CPQJFDLN… Déjà, mention au frère et à la soeur de Jeager (Joanna et Samuel), parce qu'ils m'ont profondément touchée tous les deux. Surtout Jo. J'ai eu un gros coup de coeur pour elle. Elle est si douce, si intelligente, tellement attentive à ce qu'elle voit, si douée pour décrypter les émotions des personnes de son entourage… C'est un bonbon. J'avais juste envie de traverser les pages pour la rencontrer et la prendre dans mes bras.
Je voulais initialement parler des autres membres de la famille de Jeager, mais je ne veux pas prendre le risque de spoiler. Alors je préfère ne rien dire, même si à mon avis, il y aurait bien des choses à dire sur eux, ça c'est certain.
Ensuite, je suis évidemment obligée de dire quelques mots sur June. Pour être tout à fait honnête, au début, j'ai eu un peu de mal avec elle. J'ai mis du temps avant de me sentir proche d'elle et de m'attacher réellement à son personnage. Je ressentais comme une distance et c'était super frustrant. Heureusement, cela n'a pas duré toute ma lecture. J'ai finalement eu très envie d'en apprendre plus sur elle (j'aurais tant aimé avoir son pdv !) et elle a fini par profondément me toucher.
Pour être tout à fait honnête, je me suis sentie moins proche de Jeager que de Nate (qui restera éternellement mon chouchou je crois). Je n'ai pas pu m'identifier à lui comme avec Nate. Mais cela n'empêche pas que je n'ai pas été indifférente à l'histoire de Jeager, loiiiiin de là. Ce fut une lecture éprouvante à bien des moments, mais pas dans le mauvais sens du terme.
C'est fou parce que je pourrais avoir le sentiment que c'est « trop ». Trop de noirceur après avoir lu deux livres qui parlaient eux-aussi d'importants problèmes de santé mentale. Je pourrais avoir l'impression que ça en devient redondant, pathétique.
Mais non. Ce n'est pas le cas.
Du tout.
Tout simplement parce que c'est bien fait. Les émotions sont décrites avec justesse et réalisme.
Et me concernant, je n'ai jamais eu cette impression de « trop ». Parce que ça ne l'est pas.
C'est la vie. C'est ce que vivent les gens dans la vraie vie. Sans artifice, en fait. Il n'y a rien d'exagéré dans ce que vivent les personnages des livres de Nine et Marie.
***
Je devrais probablement évoquer les aspects qui ne m'ont pas conquises à 100%. Certaines révélations qui m'ont laissée mi-figue mi-raisin, par exemple.
Il y a aussi eu le fait qu'on voit très peu Nate. (Tout comme Kenna et Kurt d'ailleurs !) On est très focalisé sur Jeager, son histoire à lui ainsi que sa relation avec June, et j'ai adoré ça, mais c'est vrai que parfois j'avais ce petit manque quant à la bande des cinq que j'aime tant. J'ai eu tendance à penser à quelques moments que j'aurais voulu qu'ils soient un peu plus présents les uns pour les autres et pour Jeager. En écrivant ces mots, je pense à une scène qui m'a particulièrement mise mal, et le chapitre d'après il y a une ellipse et on passe à autre chose, sans revenir dessus… Cela m'a vraiment frustrée !
Je me suis demandé un instant durant ma lecture si je devais interpréter cela comme la solitude intense qu'on ressent réellement quand on essaie de gérer comme on peut nos problèmes de santé mentale et nos trauma, même en étant bien entouré… Je ne sais pas.
En tout cas, point positif : certains petits points ne m'avaient pas trop plu (concernant sa famille), MAIS cela a été assez bien rattrapé par la suite. J'ai été contente que Jeager ait conscience de certaines choses. le chapitre 92 m'a fait mal mais il était vraiment nécessaire et bien écrit.
Le dernier petit élément m'ayant laissé une impression en demi-teinte, je dirais que c'est la fin.
Mais bon. Globalement, je reste une grande amoureuse des romans de Nine Gorman et Marie Ahinho, cela ne fait absolument aucun doute.
Troisième tome de cette saga et encore une fois, je n'en ressors pas indemne. (Comment vous dire que j'ai juste hâte du prochain et que je serai au rendez-vous…?)
Parce que, voyez-vous, j'aime ce genre de livres. Ce genre de livres qui te font vibrer, qui te bouleversent, te font mal, te font ressentir mille et une émotions et te font monter les larmes. J'aime les livres qui marquent.
Par conséquent, je ne pourrai jamais exprimer comme je le voudrais tout l'amour que je ressens pour leurs livres. ♥
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(oh, j'ai failli oublier ! Juste parce que je sais que Nine et Marie ont écrit une partie de ce roman dans la Rose Main Reading Room de la NYC Public Library, j'étais obligée de le mentionner étant donné toute l'importance et symbolique qu'a ce lieu pour moi... ♡)
