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Critique de LeScribouillard


Cette fois-ci, il n'est plus question de donner des baffes : l'arme que vont utiliser les romains est psychologique. Et moi derrière de faire une critique, comme toujours, hélas assez peu creusée à cause de ma mauvaise capacité à analyser cette série.
Néanmoins, l'idée de semer la dispute dans le village était peut-être le plus gros coup de génie jusqu'à présent. Les gaulois ont un don incroyable pour se disputer, et c'est presque aussi drôle que de les voir se donner des baffes. Envisager un banquet où Assurancétourix se rend compte à quel point les choses ont dégénéré (je ne vous en dis pas plus !) était un autre gag que Goscinny avait réussi avec brio. le plus incroyable est bien sûr que Détritus s'en tire toujours, sans jamais qu'on n'aperçoive ses coups bas glissés dans son langage. C'est l'antagoniste qu'il manquait à la BD franco-belge : il est vicieux, hypocrite, sournois. Et surtout, il est intelligent.
Sur cette tranche d'âge de la série, certains critiques diront qu'Astérix, par des thématiques plus graves et une révélation de ses faiblesses, passe à l'âge adulte. Mais c'est fait avec tant de subtilité et de douceur (!) que l'on ne s'en rend même pas compte.
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