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Critique de Wyoming


En relisant cet Astérix, le seul gaulois à garder la tête froide devant un cadeau fait par César à un ancien légionnaire, je lui ai trouvé une bonne dose d'humour sur un scénario pouvant paraître faible, mais qui finalement tient plutôt bien la route.

Cet album illustre fort bien la vanité des convoitises et la bêtise humaine devant les flatteries. En effet, le romain qui s'était vu offrir le village gaulois par César -- rien de moins -- l'a cédé très vite à un aubergiste de Lutèce qui s'y rend avec finalement l'intention d'en devenir le chef.

De là, une élection doit être organisée. Il ne faut pas perdre de vue que l'album paraît en 1974, année d'élection présidentielle en France. Goscinny va jusqu'à organiser un débat entre le sortant, Abraracoucix, le sortant involontaire, et Orthopédix, l'aubergiste qui a hérité du village.

Un bon moment est le débat entre les deux candidats, arbitré par le barde, Assurancetourix. L'un des deux aura-t-il le monopole du coeur? Les romains vont vouloir se mêler de cette élection qui réconciliera tous les gaulois à leurs dépens.

Même si le trait est forcé, notamment sur la fraîcheur du poisson d'Ordralphabétix, l'ensemble reste distrayant, sans grand suspense. Goscinny égratigne les politiques et leurs intrigues, les figures féminines ne sont pas épargnées, prêtes à toutes les compromissions pour sauvegarder, l'une son statut , l'autre l'en déposséder.

Un cadeau empoisonné pour les gaulois qui, sans atteindre le niveau des meilleurs épisodes de la série, procure une sympathique et humoristique détente.
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