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Critique de louji


(Critique des tomes 1 & 2)

Pas une grande surprise, mais j'ai découvert l'univers de DS grâce à l'anime et suis de suite tombée sous le charme de ses personnages et de son ambiance. J'ai même retrouvé goût à ces bons vieux shônen de nekketsu. Parce oui, DS, ça révolutionne pas non plus le genre, mais il fait partie de ces oeuvres agréables à conseiller pour des personnes qui cherchent de l'action, du fantastique, des protagonistes drôles et attachants, une épopée initiatique, des belles valeurs…

Déjà, le charme qui a opéré en premier chez moi (je parle autant de l'anime que du manga, le dessin animé étant tout à fait fidèle à l'oeuvre papier), ça a été le duo de protagonistes, aussi attachant qu'efficace. Puis le fait que ce soit un frère et sa soeur change la donne et les dynamiques et accorde plus de potentiel au développement des personnages (le héros et l'héroïne finiront pas ensemble quoi, hallelujah). Tanjiro et Nezuko sont évidemment attachants grâce au liens qui les unissent, à la fois plein de respect, d'admiration et de bienveillance, mais ils sont aussi crédibles et intéressants. Nezuko est un étrange phénomène dans le monde de Demon Slayer et il nous tarde de savoir comment son existence est possible, si elle peut guérir, si elle possède des capacités que les autres démons n'ont pas… Puis faut dire que le décalage entre son aspect « très mignon » et la violence dont elle fait preuve dans les combats est plaisant. Quant à son frère, Tanjiro, il apporte clairement du frais dans le paysage des protagonistes nekketsu, avec à la fois son assurance et ses capacités de réflexion et stratégie. Oui, j'ai dit dans une même phrase : héros de nekketsu, intelligence, assurance et stratégie. Pas facile d'associer ces 4 caractéristiques à un seul personnage de shônen haha (lorsqu'un perso a l'une ou plusieurs de ces qualités, il lui manque souvent l'autre). Mais Tanjiro arrive pas mal à les combiner, même s'il a bien évidemment des chutes d'assurance, des difficultés à réfléchir lorsque la douleur et le stress le brouillent… bref, il est crédible, pertinent, et ça FAIT DU BIEN. Oui, je peux aussi dire qu'il est bienveillant et protecteur, mais OSEF, c'est son rôle dans du shônen manga, manquerait plus qu'il soit malicieux ou que sais-je encore (on partirait sur du anti-héros, et ce n'est pas l'ambition de DS). Concernant les personnages secondaires, je m'attarde pas dessus sur cette critique, puisque je me concentre sur les deux premiers tomes… J'en parlerai lorsque j'aurai la suite !

Côté scénario, c'est là que c'est pas mal classique, avec des schémas connus et rien de renversant : situation initiale, événement qui chamboule tout, désignation d'un nouvel objectif, entraînement auprès d'un mentor, épreuve de qualification, première mission… Très classique, mais je trouve que ça passe bien quand même, car la mangaka sait rendre les choses dynamiques et apporter les petits lots de révélations, histoire de maintenir le suspense. J'ai remarqué que le rythme m'avait semblé plus haché dans les mangas que pour l'animé, sur le T1 notamment, avec des sauts spatio-temporels pas forcément évidents à suivre. le T2 est un peu mieux géré sur ce plan, même si je pense que ça pourrait encore être amélioré (il y a une sensation de « scènes manquantes », notamment sur le début du manga).

Côté dessins, je me rappelle avoir été assez déroutée du style la première fois que j'ai vu des dessins de la version papier et, en fin de compte, je m'y suis habituée. Il faut toutefois noter que c'est un style assez marginal, aux traits plutôt rigides et aux mouvements encore un peu saccadés. Je pense que les finitions et la maîtrise du trait viendront avec les tomes.
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