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Critique de pbazile
J'ai lu tous les Gouiran, je n'ai plus qu'à lire les nouveaux au fur et à mesure qu'ils paraissent. Un feuilleton pourrais-je presque dire.
C'est d'ailleurs mieux qu'au moment où je ne lisais que ça parce qu'entre deux Gouiran je lis désormais autre chose, parfois d'autres polars marseillais, et je suis conforté dans l'affirmation que c'est Gouiran qui me plaît le plus et que ce plaisir ne se dément pas.
Ce nouvel opus est totalement marseillais, toute l'action s'y déroule en 1973 avec un Clovis Narigou jeune diplômé, confronté à une explosion de violence anti-maghrébins comme on espère ne plus en voir.
Gouiran excelle dans l'art de raconter la "grande" Histoire en la mêlant dans une trâme qui fait de lui un auteur de polar indiscutable. Jamais je ne l'ai trouvé ennuyeux, sentencieux ou moralisateur. L'Histoire il est vrai est racontée parce qu'elle a un vrai intérêt dans la "petite" histoire inventée pour l'occasion.
Les personnages secondaire, la faune des bar de L'estaque ou le petit mode de la Varune, surtout si on les suit depuis plusieurs livres, ont une chaleur et une vraie épaisseur et donnent au livres de Gouiran un parfum particulier.
Et enfin, un vraie et bonne initiative : certain termes "marseillais" sont traduits en Français en bas de page! né dans le nord de la France et malgré une bonne lecture de polars marseillais, j'en ai encore parfois besoin!!
Vivement le prochain...
C'est d'ailleurs mieux qu'au moment où je ne lisais que ça parce qu'entre deux Gouiran je lis désormais autre chose, parfois d'autres polars marseillais, et je suis conforté dans l'affirmation que c'est Gouiran qui me plaît le plus et que ce plaisir ne se dément pas.
Ce nouvel opus est totalement marseillais, toute l'action s'y déroule en 1973 avec un Clovis Narigou jeune diplômé, confronté à une explosion de violence anti-maghrébins comme on espère ne plus en voir.
Gouiran excelle dans l'art de raconter la "grande" Histoire en la mêlant dans une trâme qui fait de lui un auteur de polar indiscutable. Jamais je ne l'ai trouvé ennuyeux, sentencieux ou moralisateur. L'Histoire il est vrai est racontée parce qu'elle a un vrai intérêt dans la "petite" histoire inventée pour l'occasion.
Les personnages secondaire, la faune des bar de L'estaque ou le petit mode de la Varune, surtout si on les suit depuis plusieurs livres, ont une chaleur et une vraie épaisseur et donnent au livres de Gouiran un parfum particulier.
Et enfin, un vraie et bonne initiative : certain termes "marseillais" sont traduits en Français en bas de page! né dans le nord de la France et malgré une bonne lecture de polars marseillais, j'en ai encore parfois besoin!!
Vivement le prochain...
