Le jour où j'ai appris à vivre

J'essaye généralement de soigner mes recensions, mais au cas d'espèce, je ne souhaite pas faire trop d'effort inutile. Tout comme Laurent Gounelle qui n'a pas souhaité insuffler beaucoup de style ni intelligence dans son ouvrage.


Un feel good book de plus qui manque sa cible ! L'auteur cherche à écrire une ode à la vie mais s'exécute dans un style abject. Comme tout amateur de littérature qui se respecte, j'ai rapidement été pris de gêne puis de nausée.


Mais pourquoi se priver, poursuivons.
Comme vous le lisez entre les lignes, c'est une très belle histoire au style ciselé et immémorial.


Le pitch est misérable : Jonathan, 37 ans, est en cours d'incubation de sa crise de la quarantaine lorsqu'une jeune bohémienne lui prédit une mort proche. Il va se réfugier dans les jupons de sa vieille tante Margie qui a roulé sa bosse, avalé tous les écrits du dalaï-lama et d'innombrables bolées de potage bio. Grâce à sa tatie, Jonathan prend conscience qu'il mène une vie de con depuis très longtemps mais qu'en grattant un peu, la vie peut être belle. Alors il en profite, car c'est dommage d'avoir vécu comme un poisson rouge depuis des dizaines d'années.


A vot' bon coeur...
Circulez, il n'y a rien à voir...

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