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Critique de alouett


Nous sommes en 1946 non loin de Rotterdam. Victor se rend sur la tombe d'un ami. Alors qu'il quitte le cimetière, il croise Esther avec qui il avait une relation amoureuse jusqu'à ce que la guerre les sépare.

Cela faisait six ans qu'Esther et Victor ne s'étaient pas revus. La jeune femme va demander à son ancien amant de lui raconter tout ce qui s'est passé ces dernières années. Elle souhaite également savoir comment Christiaan est mort. Victor va donc revenir sur les derniers mois de la vie de Christiaan et raconter les événements qui ont eu lieu au printemps 1940 jusqu'à ce 25 mai 1940 fatidique.



Dans une interview consacrée au site ActuaBD, Erik de Graaf présente Eclats comme « une histoire d'amour sur fond de Deuxième Guerre mondiale en Hollande, partiellement basée sur l'histoire de [son] oncle. Une relation amoureuse entre un soldat et une jeune fille juive qui se perdent de vue au début de la guerre et qui se retrouvent après celle-ci ». Cela semble simple… ça ne l'est pas. Concrètement, avant de pouvoir accéder à l'histoire en tant que telle, le lecteur doit venir à bout d'une très longue introduction d'une quarantaine de pages. La raison est que le personnage principal tourne autour du sujet et cherche à l'éviter. de mon côté, il m'aura fallu attendre la soixante-neuvième page pour enfin avoir le sentiment de comprendre à minima les tenants et les aboutissants et me situer dans la chronologie. Heureusement, cette histoire individuelle est balisée par des événements qui ont fait date et permettent un tant soit peu d'avoir une idée du contexte et des rapports de force en présence. Ainsi, on traverse le 14 mai 1940 (date du bombardement de Rotterdam par les Allemands) et l'attaque – puis l'invasion – des Pays-Bas par les troupes d'Hitler.

Malheureusement, les scènes de 1940 sont présentées de manière anarchique, on fait de légers allers-retours dans le temps (entre mi-avril et fin mai 1940) ce qui complique la lecture. Il y a là un sérieux manque de structuration du récit, sans compter que l'ensemble est verbeux, que les dialogues sont plats et que les intonations (dues au choix de ponctuation) sonnent faux. Il arrive parfois que l'on regrette l'absence de voix-off pour donner un peu de profondeur à une histoire, soulager les échanges… c'est le cas pour cet album.

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Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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