On peut reprocher à Gracq sa langue pointue mais elle est justement un monde sonore totalement envoûtant.
Ce récit est une matière humide, on passe ces saisons d'attente dans le même trouble esthétique et sensoriel que le narrateur. La guerre n'est qu'une rumeur qu'on ratera pour ne pouvoir pas la comprendre.
Il est toujours bon de se mesurer à quelques hauteurs...
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