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Critique de SACAGAWEA
J'ai tourné la première page de ce livre en sachant très bien que j'avais entre les mains une valeur sûr, car j'ai un gros penchant pour Grangé, une plume française qui écrit des thrillers quand même! Respect. Ce dernier roman est très particulier, il offre deux intrigues pour le prix d'une, sachant que la première intrigue n'est là que pour nous faire connaître la deuxième intrigue. C'est pourquoi je lui pardonne d'avoir fortement écourté la première histoire... Au commencement du livre, on est plongé dans le quotidien d'un flic qui cherche désespérément à coincer un serial killer, on sait donc qui est le tueur dès le début. On fait alors connaissance avec le flic, un personnage brutal, cynique, cassé et avec son entourage proche, femme et enfants, équipier et amie. Et en même temps on découvre le tueur, un psychopathe mi homme mi femme qui éventre des femmes enceintes et brûle les bébés. Hum, dur, dur, et glauque. Mais en même temps ce duel entre le tueur et le flic arrive à son terme très rapidement, là franchement la chute est bâclée je trouve. Mais bon, il fallait bien que ce tueur meurt pour que le flic, et le lecteur, comprenne qu'il n'est pas à l'origine du harcèlement subi par la femme du flic et là arrive l'histoire principale en fait, l'intrigue maîtresse: qui en veut à la vie de sa famille? Et là il y a du suspens, là il y a des fausses pistes et là il y a un dénouement complètement surprenant. Difficile de vous décrire ce livre, moi j'ai adoré et je l'ai dévoré. Alors oui la plume est acérée, oui les mots sont crus, parfois vulgaires et oui les personnages ne sont pas jolis jolis, mais bon, c'est un thriller, hein! C'est pas un roman à l'eau de rose. Âmes sensibles passez votre chemin. On est plongé dans le glauque, le suspens est là et pour moi c'est un bon thriller. Et oui, le flic sauve sa femme à la fin, ben quoi, il allait quand même pas la laisser se faire découper au sabre sans rien faire ?...:-) Voilà, la recette a fonctionné sur moi, même si ce n'est pas le meilleur Grangé, j'attends comme toujours avec impatience son prochain.
