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Critique de CamKessler


En lisant Gone, je ne savais pas trop à quoi m'attendre... Beaucoup d'avis que j'avais lu étaient en sa défaveur, mais j'avais quand même rencontré quelqu'un qui m'avait assuré l'adorer. Donc, je me suis lancée, un peu comme ça, sans trop lire même le résumé...Je dois dire que j'ai moi aussi adoré Gone ! si ce roman ne peut pas plaire à tout le monde, pour moi, c'était un sacré livre Science-fiction dans le genre, mais pas que...

Gone est un roman jeunesse, mais il peut tout à fait convenir aux plus grands, il plaira sans doute aux adeptes de la science fiction, peut-être de la fantasy, poussons le vice jusqu'à la Dystopie. Personnellement, cette chronique ne contiendra pas vraiment de points faibles, plutôt tout ce que j'ai pu noter, mais principalement, ça dépend des gouts des lecteurs, car les genres se différencient et ne plaisent pas tous forcément, surtout la ''Science-fiction'' parce que Gone s'y rapporte vraiment, mais pourtant c'est un très bon livre.

Tout d'abord Michael Grant est un très bon auteur, il a une bonne écriture, qui varie entre le texte et les dialogues sans en avantager ou en dénigrer un, ce qui permet d'avoir un bon équilibre quand on lit le roman. le point de vue omniscient nous permet de survoler le récit, d'observer chacun des personnages, d'en garder certains mystérieux, et de plonger dans les pensées d'autres, dans leurs âmes... C'est intéressant. L'auteure sait aussi mener un récit, si parfois il y a des endroits qui paraissent vides ou lents, ils sont vites rattrapés par une révélation qui nous pousse à continuer, et tourner les pages, sans cesse. J'ai été happé par le récit, ne voulant plus le lâcher, et des fois je me forçait à lire, perdant un peu le fil. Cependant j'ai adoré ce roman.

Le monde imaginé par Michael Grant est le notre comme un monde différent. tout un tas de mystères tourne autour de l'apparition de cette fameuse zone, la ville, le désert, la mer, mais enfermés dans une bulle, infranchissable... cependant je n'irais pas plus loin, car je spoilirais le roman, mais les révélations sur la zone, sont vraiment intéressantes, moi, je ne l'avais pas deviner, et j'ai été étonnée de voir comment elle à pu apparaitre, car c'est une des grandes question de ce roman, Comment la zone est apparut? mais aussi pourquoi n'y a-t-il plus d'adultes ? Pourquoi 15 ans est la limite ? Comment, ou ? tant de question, toutes ne trouvent pas de réponses, ce sont des vrais mystères qui s'imbriquent l'un dans l'autre, quand un parait se résoudre, il en découd un autre. A la fin du roman, notre soif de réponse n'est pas apaisé, loin de là, et ce qui nous pousserait sans doute vers le tome deux !

On a l'habitude des romans jeunesses où les héros, les personnages principaux sont des enfants, des ados, mais il y a toujours un adulte, ici ou là, quelque chose pour régir le monde, et bien ici, non, il n'y a que des enfants. Plus de loi, si ce n'est celle du plus fort. L'idée de laisser le monde - en plus dans la zone- au mains d'enfants est intéressante, ça développe ainsi certaines choses, certaine morales, et nombres de sentiments, en observent l'humain. Car finalement, il faut toujours un adultes, des lois, pour régir un espace. Faire que les choses soient sous contrôle, les enfants sont encore naïfs, et manipulables pour certains,et d'autres se font des joies de jouer les manipulateurs, un schéma du monde réel, certes, mais avec des enfants, tout devient plus frappant, choquant que si cela avait été des adultes, car des enfants sont des enfants, ils ne sont pas censés avoir des rôles à proprement parler d'adultes, ne pas être responsables, gérer toute une organisation, pas comme ça. Ils développent des caractères qui font réfléchir à voir, jusqu'où peut aller l'humain?

Ces mini-adultes livrés à eux même vont bien devoir endosser le rôles de leurs parents, ces parents disparut dont le manque est cruel. Faire comme des grands, tout enfants en rêve, mais quand ça lui tombe dessus ? et bien il voudrait juste retourner dans les bras de sa mère, tout simplement.


Ces côtés ci du récit sont soutenues par l'attrait fantastique du roman, car la zone grouille de pouvoir... des enfants qui ont des spécialités bien à eux - courir plus vite que le vent, lancer des flammes, téléporter des objet, etc- plus des coyotes qui parlent, portées par une source de pouvoir noir... Voilà ce en quoi le récit d'un point de vue science-fiction se révèle vraiment bon, dans une certaine règle de l'art, c'est un roman pas mauvais du tout, d'où peuvent bien venir ces pouvoirs ? ceux-ci s'affrontent, ils sont la sources de quelque chose dans la zone, quelques choses en rapports avec la centrale ? un peu comme Tchernobyl, c'est un aspect qui vaut le coup d'oeil.

Ce que j'ai pu noter, est la cruauté. Les enfants sont connu pour être tendres, innocents, mais aussi cruels. La cruauté d'un enfant, peux parfois dépasser bien celles des adultes, car certain ne se rendent pas compte. Drake lui est conscient et c'est ce qui rend la situation un peu plus terrible, je cherchais une raison de le plaindre... de justifier ses actes, mais je n'en trouvais pas, et finalement, ce n'est que de l'horreur bien humaine, dont il est question. Celle que reflètent les adultes.
Donc, dans les personnages, nous avons vu Drake, nombreux diffères et ont tous leur part d'attrait, comme Mary est son histoire, mais les plus importants sont Caine, le ''méchant'' mais plus le cerveau, il reflète un peu ce que peut être un garçon riche dans un pensionnat, et pourtant, à l'intérieur, il est déchiré. Seulement, rien n'est plus fort que la haine. Accompagné de Drake et Diana, cette fille qui est blanche et noire à la fois, on ne sait jamais, il forme un parfait opposé de Sam et ses amis, Sam l'épaule sur qui on s'appuie celui sur qui tout repose. Ce n'est certes pas facile, mais il faut le faire, Sam est droit et vaillant , un personnage facile à aimer, tout comme Edilo, Astrid est plus dure à apprécier, un peu froide, mais en apparence... Quinn a sa part de démons, mais dans un monde comme le leur qui ne serait pas tenté de chercher sa place dans un autre camp? Je ne parlerais pas du petit Pete, car il est découvrir, ce bout de mystère bien plus important à l'histoire qu'il n'y parait...

Gone est une aventure dans un espace ou seuls des enfants s'affronte, un espace qui tient bon rongé par les pouvoirs qui affluent, pas toujours bons... mêlé entre les sentiments décuplé des enfants, emporté par l'absence d'adulte et les valeurs qui restent, Gone est un bon roman fantastique comme une pause parfaite dans le genre, à mi chemin entre plusieurs il en ravira plus d'un, comme il peut décevoir, mais un livre qui vaut le coup d'oeil !
Lien : http://afallofbook.blogspot...
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