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Critique de Lesbotheque


A quoi ça tient une guerre des gangs ? A une fille qui ne sait pas "garder sa culotte" ? L'histoire n'est pas nouvelle mais d'habitude la littérature la place plutôt dans la petite bourgeoisie, chez les rois, les chefs d'états ou les chevaliers. Plus rarement dans un gang de gouines de Manchester. C'est là que réside l'originalité de ce livre ce qui en soit ne change pas grand-chose : même langage, même violence, même misère, même drogue qui coule à flot, même business, même code.
La quatrième de couverture dit deux choses :
1 un livre dans la pure tradition du roman "hard-boiled"
2 Un style similaire au Trainspotting d'Irvine Welsh

D'abord le Hard-boiled ou roman noir moderne. Si on ne peut pas, à proprement parlé, évoquer un happy end, je crois quand même que l'autrice s'est un peu trop attachée à ses personnages pour leur faire subir un sort plus conforme à leur mode de vie pour le moins dangereux. Dommage, moi j'aime bien quand tout le monde meurt dans d'atroce souffrance…

Ensuite Trainspotting et Irvine Welsh : Alors oui il y a des similitudes, un monde de drogue et de violence, l'alternance de personnages (même si ici elles ne sont que deux là où Welsh vous perd dans une multitude de point de vue cacophonique qui contribue à salement vous embrouiller) mais l'élève pour le coup n'a pas dépassé le maître, loin s'en faut.

« Nous errons dans la nuit dévorées par le feu » est un livre sympathique mais pas inoubliable.

A quoi ça tient une guerre des gangs ? A une fille qui ne sait pas "garder sa culotte" ? A moins que comme pour les grands de ce monde tout ça ne soit qu'une question [de gros sous, de pouvoir ou de territoire].
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