>
Critique de mahaut_vanes
Je crois bien que c'est extrêmement dur de s'attaquer à un tel monument de la littérature pour jeunes adolescents. J'utilise le terme "s'attaquer" car c'est bel et bien ce que je vais faire aujourd'hui ; ne vous imaginez pas toutes sortes de choses, je ne vais pas démonter ce roman. Non, je prends mon épée (pour critiquer ce livre) et mon bouclier (pour me protéger des critiques).
Déjà, la renommée : je suis persuadée que lorsqu'un roman a un succès fou, il doit le mériter. Nos étoiles contraires l'a eu, ce succès ; best-seller mondial, adapté en film (que j'ai d'ailleurs vu et, sincèrement, beaucoup apprécié).
On chante encore aujourd'hui les louanges de ce roman. D'ailleurs, j'avais juré, il y a quelques temps, que je ne lirai jamais de romans très connus, "juste pour faire comme les autres". Mais on le sait bien, il ne faut jamais dire jamais. Une amie l'a présenté à la classe comme un coup de coeur inimaginable, une histoire qui résonnera encore longtemps en elle. Cette amie en question n'aime pas lire ; alors, pour lui faire plaisir, j'ai décidé de lire son livre, désormais préféré.
De deux choses l'une : je ne comprends pas le succès et je crois qu'il ne mérite pas un succès pareil. Je m'explique.
Tout d'abord, le style d'écriture qui m'a fortement dérangée. Ce n'est, on peut le dire, pas bien écrit. Je ne dis pas que c'est la pire plume que j'aie pu lire. Non, l'une des pires. Je déteste au plus au point ce style qui se veut saisissant, poignant mais aussi poétique et frappant. A part la métaphore de la cigarette, il n'y a pas de phrases marquantes. Des mots familiers, trop, comme si nous étions dans la rue en train de parler. Aucune présence d'un riche vocabulaire et de connecteurs logiques ou spaciaux. de plus en plus, ça devient dur pour moi de lire ce genre de romans. La plume n'est vraiment pas assez travaillée, aprofondie ou recherchée pour moi ; le style, sympathique malgré tout, reste trop basique, voire cliché.
Puis, un point négatif, toutefois moins que la plume ; les personnages. A part Hazel, Augustus et leur ami, qui étaient assez agréables et fort drôles, je suis restée de marbre face aux autres. Est-ce normal qu'ils soient autant stéréotypés et plats ? Des dialogues tout aussi plats, qui n'apportent rien. On ne voyait rien à travers ces personnages ! Juste un vide sidéral et sidérant ; je ne me suis pas attachée à eux, ni eu envie de les suivre jusqu'au bout du monde. Non juste...Rien.
Ce qui nous amène au dernier point, autrement dit ce qu'il n'y avait pas : les émotions. Lorsque l'on parle d'nefants qui ont le cancer, c'est dur et ça l'est tout autant dans un roman. Mais, moi qui déteste voir des personnages souffrir tant ça me fend le coeur, je n'ai absolument rien ressenti ici. Augustus meurt à la fin et Hazel perd l'amour de sa vie quand même !
Toutefios, j'ai détesté lire les derniers chapitres ; la mort lente et douloureuse d'Augustus a été un calvaire à lire ; sa déchéance totale, son dépérissement immonde...Je ne sais pas pour vous mais c'est réellement ce que je retiens le plus de cette histoire et, vraiment, ce n'est pas un bon souvenir, étant donné que j'ai moi-même été confrontée à ce genre de choses.
L'agonie que subira Hazel suite à cette perte m'aurait été insupportable.
En bref, une lecture assez moyenne, bien qu'elle véhicule de beaux messages. Je ne garde malheureusement en tête que le déclin d'Augustus, qui, parce que c'était un personnage doux et sympathique, m'a réellement traumatisée.
Déçue, bien évidemment de n'avoir pas adhéré mais je garde en mémoire le film, qui m'avait plus touchée que le roman.
Déjà, la renommée : je suis persuadée que lorsqu'un roman a un succès fou, il doit le mériter. Nos étoiles contraires l'a eu, ce succès ; best-seller mondial, adapté en film (que j'ai d'ailleurs vu et, sincèrement, beaucoup apprécié).
On chante encore aujourd'hui les louanges de ce roman. D'ailleurs, j'avais juré, il y a quelques temps, que je ne lirai jamais de romans très connus, "juste pour faire comme les autres". Mais on le sait bien, il ne faut jamais dire jamais. Une amie l'a présenté à la classe comme un coup de coeur inimaginable, une histoire qui résonnera encore longtemps en elle. Cette amie en question n'aime pas lire ; alors, pour lui faire plaisir, j'ai décidé de lire son livre, désormais préféré.
De deux choses l'une : je ne comprends pas le succès et je crois qu'il ne mérite pas un succès pareil. Je m'explique.
Tout d'abord, le style d'écriture qui m'a fortement dérangée. Ce n'est, on peut le dire, pas bien écrit. Je ne dis pas que c'est la pire plume que j'aie pu lire. Non, l'une des pires. Je déteste au plus au point ce style qui se veut saisissant, poignant mais aussi poétique et frappant. A part la métaphore de la cigarette, il n'y a pas de phrases marquantes. Des mots familiers, trop, comme si nous étions dans la rue en train de parler. Aucune présence d'un riche vocabulaire et de connecteurs logiques ou spaciaux. de plus en plus, ça devient dur pour moi de lire ce genre de romans. La plume n'est vraiment pas assez travaillée, aprofondie ou recherchée pour moi ; le style, sympathique malgré tout, reste trop basique, voire cliché.
Puis, un point négatif, toutefois moins que la plume ; les personnages. A part Hazel, Augustus et leur ami, qui étaient assez agréables et fort drôles, je suis restée de marbre face aux autres. Est-ce normal qu'ils soient autant stéréotypés et plats ? Des dialogues tout aussi plats, qui n'apportent rien. On ne voyait rien à travers ces personnages ! Juste un vide sidéral et sidérant ; je ne me suis pas attachée à eux, ni eu envie de les suivre jusqu'au bout du monde. Non juste...Rien.
Ce qui nous amène au dernier point, autrement dit ce qu'il n'y avait pas : les émotions. Lorsque l'on parle d'nefants qui ont le cancer, c'est dur et ça l'est tout autant dans un roman. Mais, moi qui déteste voir des personnages souffrir tant ça me fend le coeur, je n'ai absolument rien ressenti ici. Augustus meurt à la fin et Hazel perd l'amour de sa vie quand même !
Toutefios, j'ai détesté lire les derniers chapitres ; la mort lente et douloureuse d'Augustus a été un calvaire à lire ; sa déchéance totale, son dépérissement immonde...Je ne sais pas pour vous mais c'est réellement ce que je retiens le plus de cette histoire et, vraiment, ce n'est pas un bon souvenir, étant donné que j'ai moi-même été confrontée à ce genre de choses.
L'agonie que subira Hazel suite à cette perte m'aurait été insupportable.
En bref, une lecture assez moyenne, bien qu'elle véhicule de beaux messages. Je ne garde malheureusement en tête que le déclin d'Augustus, qui, parce que c'était un personnage doux et sympathique, m'a réellement traumatisée.
Déçue, bien évidemment de n'avoir pas adhéré mais je garde en mémoire le film, qui m'avait plus touchée que le roman.
