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Critique de Nastie92


Chers amis de Babelio, je lance un appel au secours ! J'ai besoin de votre avis.
Voici les faits.
J'ai refermé ce livre il y a quelques jours, et je ne vais pas me joindre au concert de louanges que j'entends résonner un peu partout.
Pourquoi n'ai-je pas été émue, éblouie, transportée comme annoncé ? La quatrième de couverture prévenait pourtant : "On rit, on pleure, et on en redemande". Et c'est, au vu des différents avis que je lis, ce qu'ont fait la plupart des lecteurs. Mais pourquoi pas moi ?
Serais-je déjà devenue une de ces mémés grincheuses et sans coeur que plus rien n'émeut et qui passent leurs journées à bougonner ? J'ai peur !
Voyons ça de plus près.
Hazel a seize ans, Gus en a dix-sept, ils sont tous deux frappés par le cancer. Comment ne pas être émue par ces ados attachants, victimes avec d'autres amis d'une cruelle et injuste loterie médicale ? Bien sûr qu'ils m'ont attendrie ces deux tourtereaux, je ne suis pas insensible tout de même. Mais leur histoire n'est pas crédible pour deux sous, et le roman tout entier, non plus.
Hazel et Gus ont des réflexions, des réactions, des comportements qui sont d'une maturité totalement invraisemblable, ce qui fait que du début à la fin, je n'ai jamais pu croire en leur histoire. Aucune scène n'a trouvé grâce à mes yeux, rien ne m'a semblé juste.
Attention, la fantaisie et l'invraisemblance ne me dérangent pas en soi : je suis une fan absolue de L'écume des jours. Mais ici, on a une histoire qui veut "faire vrai", mais qui "fait faux" de bout en bout. du moins, voilà mon avis.
Pour nuancer, et pour être tout à fait honnête, j'ajouterais que la lecture n'est cependant pas désagréable du tout. Il y a même quelques bons ingrédients.
Le livre préféré d'Hazel, "Une impériale affliction", est une bonne trouvaille : le titre à lui seul vaut son pesant d'or, et les extraits sont très drôles au second degré. Quant à son auteur, ridicule à souhait, il m'a vraiment fait rire.
Pour conclure, je pense que si j'avais lu Nos étoiles contraires à quatorze ans, je l'aurais adoré. Mon petit coeur de midinette aurait palpité à chaque page, aurait chaviré devant l'histoire d'amour entre Hazel et Gus, bref, j'aurais totalement approuvé que Time Magazine écrive que "ça frôle le génie". Mais je n'ai plus quatorze ans, et je n'ai vu dans cette histoire qu'une petite bluette pour adolescents, et pas de quoi faire chavirer mon gros coeur d'adulte.
Alors que pensez-vous de mon cas ?
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