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Critique de gilles3822


New-york en 1980 est encore traversée par la folie qui fit sa réputation de ville sulfureuse, mélange de fascination-répulsion que l'on retrouve dans Taxi driver, d'improbables rencontres et croisements divers. L'imaginaire que l'on y met aujourd'hui joue à se faire peur, le décor est glauque, les nuages de vapeur sortent du trottoir et les escaliers métalliques des arrière-cours brillent sous la pluie. le bouillonnement est propice à la créativité, c'est l'idée que l'on s'en fait quand on a vingt ans et que l'on a des rêves de gloire alliés à des grands principes, oxymore dont les héros semblent totalement ignorants. L'optimisme constructif et l'alchimie destructrice avancent de pair vers un destin tracé d'avance. L'intérêt de ce roman réside dans l'évocation de cette ville hors-normes à travers les yeux de celles et ceux dont le coeur battait pour elle.
La propreté d'aujourd'hui brille sous le soleil, le nettoyage a transformé le bouge en boutique clinquante, les cinémas d'auteur disparaissent et les promoteurs, d'où qu'ils viennent, sont toujours là, comme à cette époque.
Rien ne change sur le fond, l'argent a le dernier mot, quel que soit son origine.
Plaisante lecture
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